Tillabéri: deux (2) policiers tués au poste de police de Tamou

Publié le mardi 25 octobre 2022 | actuniger.com

© Autre presse par DR
L`interdiction de circuler à moto rétablie dans une partie du Tillabéri

Deux (2) agents de la police nationale en service au poste de police de Tamou dans le département de Say, région de Tillabéri, ont été tués, tôt ce matin aux environs de 7h suite à l'attaque qui a visé la barrière à l’entrée du village. Les deux policiers venaient juste d'arrivés au poste où ils ont pris service quelques minutes plutôt, ont indiqué les autorités locales. Selon les témoins sur place, les bandits armés sont venus à pied, ils auraient laissé leurs motos dans la forêt.

Informé du drame, un détachement du groupe d'actions rapides de surveillance et d'intervention au sahel (GARSI) qui se trouve à 1 km de la position attaquée s’est aussitôt dirigé vers les lieux qui avaient déjà été abandonné pars les assaillants.

Trois attaques en 24h dans la région de Tillaberi

Après une relative accalmie sur la situation sécuritaire, les attaques terroristes reviennent dans la région de Tillabéri. Samedi dernier, une attaque des hommes armés non identifiés a coûté la vie à 12 personnes dans le département de Banibangou plus précisément sur l’axe Tizegorou-Banibangou. Dans leur terreur, les bandits armés ont également incendié 3 camions.

Hier, dimanche 23 Octobre 2022, au moins deux éléments de la garde nationale ont été tués par des assaillants, non encore identifiés, qui ont pris pour cible la position de la Garde Nationale du Niger (GNN) qui assure la sécurité du site aurifère de MBanga, situé dans la commune de Namaro, département de Kollo.

Malgré les efforts déployés par l’Etat nigérien pour assurer la sécurité de la population, la région de Tillabéri située dans la zone dite des trois (3) frontières (Burkina-Mali-Niger) est menacée depuis plusieurs années par des attaques meurtrières, œuvres des Groupes Armés non Etatiques (GANE). Et, en dépit de la forte présence des forces militaires, et l’état d’urgence instauré depuis 2007, la situation est loin d’être reluisante.

Commentaires

Dans le dossier