Ce mardi 25 octobre 2022, les enseignants-chercheurs de l’Université Abdou Moumouni de Niamey ont entamé 48 heures de grève de 48 heures pour exiger le paiement de leurs droits statutaires de l’année académique écoulée ainsi que ceux des années antérieures.
Après l’épuisement, sans suite, d’un préavis de grève déposé le 20 octobre, les enseignants-chercheurs ont décidé de suspendre toute activité académique à l’université de Niamey. Ils répondent ainsi à un appel lancé par leur structure syndicale, à savoir le Syndicat national des enseignants-chercheurs et chercheurs du supérieur (SNECS), section de l’Université de Niamey.
« (…) Le Bureau exécutif de la section SNECS de l’Université Abdou Moumouni de Niamey lance un mot d’ordre de grève de 48 heures à compter du mardi 25 octobre 2022 », a annoncé lundi la structure syndicale des enseignants-chercheurs, dans une note consultée par l’Événement-Niger. L’objectif est d’exiger « le paiement de tous les droits statutaires 2021-2022 et antérieurs en souffrance », précise la note. Il s’agit notamment des frais médicaux, primes de publication, frais d’encadrement et de soutenance, cours complémentaires et voyage d’étude, selon le syndicat des enseignants-chercheurs.
Soulignant, toutefois, son ouverture au dialogue, le Bureau exécutif de la section SNECS de l’Université Abdou Moumouni de Niamey, a appelé à l’union et à la mobilisation de ses militants pour faire aboutir leur revendication.