Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article
Société

Protection des droits de l’Homme : le Niger met la lumière sur ses avancées reconnues par la CADPH

Publié le mardi 8 novembre 2022  |  actuniger.com
Protection
© Autre presse par DR
Protection des droits de l’Homme : le Niger met la lumière sur ses avancées reconnues par la CADPH
Comment


Le ministère de la Justice du Niger a animé conjointement ce lundi 07 novembre 2022, un point de presse avec la CNDH et les acteurs de la société civile qui ont pris part à la 73e session de la Commission Africaine des Droits de l'Homme et des peuples (CADPH) tenue du 21 au 30 octobre 2022 en Gambie. L’objectif de cette séance qui s’est déroulée dans la salle de réunion du Ministère de la Justice est de mettre la lumière sur les avancées du Niger (seul pays sur les 53 Etats membres à avoir présenté tous ses rapports) en matière de droits de l'homme et des peuples.

A l'occasion de l'examen lors de la 73e session de la Commission Africaine des Droits de l'Homme et des peuples (CADPH), le Niger qui déploie inlassablement des efforts pour le respect des droits de l’Homme, a été particulièrement à l’honneur pour les avancées enregistrées en matière de promotion des droits humains.

D’après les informations données à Niamey, ce lundi, lors d’un point de presse, le Niger a fait d’énormes progrès dans le domaine des droits de l’Homme, ce qui contribuera sans nul doute a amélioré d’avantage le climat des affaires. En effet, le respect des droits de l'homme est devenu, l'un des critères d'octroi de l'aide internationale et c'est le premier critère de fréquentabilité des Etats.

Selon Ousseini Djibadje Maman Sani, représentant le Ministère de la justice et président du mécanisme national, chargé de l'élaboration des rapports et du suivi des recommandations devant les organes de traités et de l'organisation périodique universel, le Niger, avec 15 rapports soumis, est le seul pays d'Afrique parmi les 53 pays membres, qui est à jour dans la soumission de ces différents rapports devant la Commission africaine.

La CADHP salue les prouesses du Niger

Seul pays d'Afrique ayant ratifié la Convention de Kampala sur les déplacés internes, premier à avoir signé le protocole à la charte africaine sur la sécurité sociale et la protection sociale, le Niger fait aussi partie des rares pays qui ont signé le protocole à la Charte Africaine sur les droits des personnes handicapées et le protocole à la charte africaine sur les droits des personnes âgées. Le Représentant du Ministère de faire également savoir que « le Niger est le seul pays d’Afrique qui a totalement enlevé la peine de prison pour le délit de diffamation et d’injure lorsqu’ils sont commis par voie de presse ou par voie électronique ».

M. Ousseini Djibadje Maman Sania, a indiqué que « le Niger a aussi été félicité comme étant le 4éme pays africains à avoir adopté une loi sur la protection des défenseurs des droits de l’homme », tout en annonçant que « le Niger a également été salué par rapport à deux autres textes de loi qui ont été pris, à savoir le texte de loi sur la torture et la loi sur la création du mécanisme national des préventions de la torture ».

Ses prouesses ajoutées à l’adoption de la loi sur la protection des défenseurs de droit de l'homme, et bien d’autres, ont été saluées par la Commission Africaine des Droits de l'Homme et des peuples (CADPH).

Il faut aussi souligner qu'au dernier examen périodique universel du Conseil des droits de l'homme des Nations Unies, le Niger a battu le record de participation des Etats.

« Nous avons enregistré jusqu'à 254 recommandations, le gouvernement n'a pas accepté 6 des 254 recommandations, et ce sont des recommandations qui sont relatives au droit des personnes dites homosexuels », a déclaré Ousseini Djibadje Maman Sani, insistant que « le Niger ne peut pas et n'entend pas légiférer pour reconnaître le droit des personnes homosexuelles au Niger ».

Le Niger accrédité au statut A

Au cours de son intervention à ce point de presse, Insa Garba, rapporteur général de la CNDH, a déclaré que le mécanisme national de prévention de la torture a été officiellement accepté et confié à la Commission nationale des droits humains qui doit jouer le rôle désormais du mécanisme national de prévention de la torture.

« Nous avons aussi été salué parce qu'en 2017, la Commission nationale des droits humains avait eu son accréditation au statut A, avec 6 éléments de réserve », a-t-il rappelé. Presque 8 ans après, la commission a fait face au même exercice le 6 octobre passé. Le processus a été un succès puisque la commission a présenté et soutenu le statut A pour la ré-accréditation et le Niger a été réaccrédité avec deux réserves qui portent sur la question de la représentation des femmes au niveau de la commission et l’autre sur la capacité pour faire suivre nos recommandations.

« Dans plusieurs recommandations, le Niger est en avance »

Pour Garba Illou Almoctar, Président de la Coalition Nigérienne Contre la Peine de Mort (CONICOPEM), le Niger a compris qu’il doit être au rang universel pour le respect de la protection des droits humains et a fourni des efforts louables qui ont été brillamment appréciés à l’internationale. A en croire Garba Illou Almoctar, « dans plusieurs recommandations » en rapport à la protection des droits de l’Hommes, « le Niger est en avance ». « Nous étions fiers devant une cinquantaine de pays, le Niger était applaudi, nous ne pouvons qu'exhorter nos institutions à emboîter le pas sur l'émergence du mouvement mondial sur le respect des droits humains », a-t-il conclu.

Le CODDH remercie le gouvernement nigérien

Prenant la parole à la fin de la conférence de presse, M. Kani Abdoulaye, Coordonnateur du Collectif des Organisations de Défense des Droits de l'Homme et de la Démocratie (CODDH), a adressé les vifs remerciements du collectif à l’Etat du Niger qui a pris en compte la majeure partie de leur doléance. « Nous nous réjouissons que le Niger ait légiféré pour protéger les défenseurs », a-t-il déclaré avant de plaider pour la mise en œuvre du mécanisme de cette loi.

Rappelant la mise en place effective du mécanisme pour prévenir la torture, M. Kani Abdoulaye a exhorté la Commission nationale des droits humains à faire en sorte que la torture soit prévenue dans les lieux de privation de liberté sur tous les champs.

Pour rappel, la Charte africaine des droits de l'homme et des peuples a créé un organe de traité appelé Commission Africaine des Droits de l'Homme et des peuples qui est composé de 11 membres qui sont élus par l'assemblée générale des chefs d'État des pays membres. Cette commission a pour principal mandat de veiller à la protection des droits de l’homme et des peuples sur l’entièreté du continent africain. Elle reçoit et examine les rapports des différents États parties. Tous les États qui ont ratifié la Charte des Droits de l'Homme et des peuples ont l'obligation de rendre compte devant la Commission Africaine des Droits de l'Homme et des peuples des mesures qu'ils ont pris (législatives, judiciaires, administratives, politiques, programmes,etc....).

(actuniger.com)
Commentaires