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La fin de l’opération Barkhane bien accueillie

Publié le jeudi 10 novembre 2022  |  fr.africanews.com
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© Autre presse par DR
Opération Barkhane: Une nouvelle stratégie de combat pour le Sahel décidée à partir de Niamey
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Sentiments mitigés au Niger, après l’officialisation mercredi de la fin de l’opération Barkhane par le président Emmanuel Macron. A Niamey l’annonce de ce départ, neuf ans après le début de la mission antidjihadiste, est plutôt bien accueillie par les opposants à la présence des soldats français au Sahel.

"Nous avons dit noir sur blanc que nous n'avons pas besoin de la présence de la force française Barkhane au Niger. Parce que c'est une force qui est à la base de l'avènement du terrorisme au Sahel, elle est à la base du problème, elle ne peut pas être une solution et responsable au problème. Voilà pourquoi nous exigeons le départ sans conditions et immédiat de la force (française) et le peuple nigérien, le peuple africain, le peuple sahélien va s'investir. Si Macron ne l'a pas encore compris, il le comprendra.", a déclaré Seydou Abdoulaye, coordonnateur du REPPAD, le Réseau Panafricain pour la Paix, la Démocratie et le Développement.

Le président français a pourtant décidé de mettre fin au déploiement illimité de ses troupes en Afrique. Même s’il promet de présenter le nouveau format des bases militaire françaises en Afrique dans un futur proche.

"Ils (les soldats Barkhane, ndlr) peuvent être reversés dans la Task Force Takuba, ils peuvent être... Avoir un nouveau nom, une nouvelle opération au Sahel, donc ça ne change rien. Pour nous c'est toujours les mêmes soldats qui sont là, ce sont les mêmes bases qui seront là, on considère que nous ne voulons pas de ces bases là parce que jusqu'à présent, nous n'avons pas de résultats probants. Nous nous posons des questions, à savoir mais pourquoi ils s'entêtent à vouloir rester au Sahel.", s'interroge Maïkoul Zodi, coordonnateur de la coalition Tournons la Page

Les forces françaises ont fait face à une hostilité croissante de la part de certains qui les considèrent comme la force d'occupation. Environ 3 000 soldats français restent au Burkina Faso, au Tchad et au Niger.
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