Si quelques écoliers du Niger ont pu faire leur rentrée des classes, la menace terroriste des jihadistes plane toujours sur ce pays africain.
Une rentrée des classes heureuse pour ces écoliers, déplacés et privés d’école depuis longtemps. Au sud-ouest du Niger, dans une région proche de la zone des "trois frontières", ces enfants ont dû fuir face aux attaques terroristes de jihadistes liés à al-Qaïda et à l’Etat islamique. “Ils ont été traumatisés par les événements. Certains ont vu leurs parents fusillés devant eux. Ça les a marqués, explique Morou Chaïbou, responsable pédagogique de Ouallam. Ces enfants, on ne peut pas les laisser les comme ça, il faut les prendre en charge pour les mener à une vie normale”.
Une autre région sous tension
Malgré l’ouverture de centres pour remplacer les écoles fermées, la menace plane toujours sur les écoliers. Dans le sud du pays, des attaques ont contraint certains à l'exode. Une femme témoigne : “Ils sont venus prendre nos vaches. Le lendemain ils sont revenus pour nous kidnapper. On a été conduit dans une forêt. J’y suis restée 18 jours avant d’être libérée.”