Après plusieurs années de léthargie, le Collectif des Syndicats de l’Information du secteur public lance un préavis de grève de 48 heures. C’est dans une lettre n°003 en date du 21 novembre 2021 que les secrétaires généraux des quatre (4) structures syndicales se sont adressés au Ministre de la Communication, Chargé des Relations avec les Institutions pour lui faire de leur mécontentement face à ce qu’ils ont qualifié de l’état d’extrême paupérisation dans lequel végète le secteur de la presse publique nigérienne.
Le collectif dénonce les conditions de travail précaire qui se caractérisent par des salaires misérables comparé aux traitements qui est fait à certains fonctionnaires nigériens de leurs catégories.
Face à cette situation qui menace en même temps la survie de leurs organes respectifs, notamment : l’Agence Nigérienne de Presse (ANP), l’Agence Nationale de Diffusion (AND), l’Office National d’Edition et de Presse (ONEP) et l’Institut de Formation aux Techniques de l’Information et de la Communication (IFTIC), les travailleurs de ces quatre structures exigent du gouvernement l’amélioration de leurs conditions de vie et de travail.
Parmi entre autres revendications du collectif figurent : le rehaussement conséquent de la subvention de tous les organes publics, l’opérationnalisation de l’ADN, la dotation de l’ONEP d’une chaine d’imprimerie moderne, la dotation de l’ANP d’un local et le recrutement d’un personnel de qualité au niveau de tous les organes publics.... suite de l'article sur Autre presse