Depuis un certain temps, les réseaux sociaux font état de l’interpellation par la police judiciaire, de plusieurs responsables de la BAGRI, soupçonnés d’être à la tête d’un vaste réseau de blanchiment d’argent et / ou de détournement de deniers publics.
On avance les chiffres faramineux de plusieurs milliards de fcfa. Et parmi les personnalités soupçonnées, on cite plus directeurs.
Comme on le sait, la Bagri, c’est la
banque agricole du Niger créée pour promouvoir l’agriculture . Il semble bien que cette banque est dans le collimateur de la justice. En effet, certains responsables de ladite banque sont bel et bien interpellés à la Police judiciaire selon des informations dignes de foi suite à la saisine de la justice par la CENTIF.
La Cellule Nationale de Traitement des Informations Financières (CENTIF) est un organe spécialisé dans la lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme. La CENTIF produit des rapports circonstanciés suite à des déclarations de soupçons qu’elle transmet à un juge d’instruction pour traitement à travers le Procureur de la République.
Cette affaire rocambolesque ayant éclaté au niveau de la Banque Agricole (BAGRI) du Niger fait l’objet d’une polémique injustifiée sur les réseaux sociaux.
En effet, les uns s’adonnent à une révélation de secrets d’instruction et les autres optent pour une entrave à la procédure judiciaire.
Il s’agit, dans cette affaire, de l’argent public, la BAGRI étant une banque de l’Etat du Niger, les uns et les autres doivent laisser la justice faire son travail en toute sérénité. Le bien public étant sacré, il appartient à la justice de veiller à ce que cela soit. Le traitement de cette affaire dite BAGRI par la justice se base, exclusivement, sur des indices graves et concordants et qu’il y a lieu que les agissements des uns et autres cessent.
C’est une affaire très grave qui fait parler des indices, les agissements, d’où qu’ils proviennent, ne sauraient influencer la procédure judiciaire dans le cadre de la manifestation de la vérité.