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Condiments frais à Niamey : Le panier de la ménagère profite de la baisse des prix

Publié le mardi 10 janvier 2023  |  Le Sahel
Préparatifs
© Autre presse par DR
Préparatifs de la fête de laTabaski : Légère hausse des prix des condiments (Un étal de légumes au marché Djamadjé)
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La période de froid est un moment favorable à la production maraichère. D’ores et déjà les produits saisonniers notamment les légumes inondent les marchés de la capitale. Une situation qui a un impact positif sur le panier de la ménagère. Avec l’abondance de ces produits, le panier de la ménagère est mieux garni avec un budget raisonnable permettant ainsi aux ménages de savourer des plats copieux à base de légumes nutritifs.
Depuis quelques jours, les marchés de la ville de Niamey sont inondés de toutes sortes de légumes. Ce qui permet aux femmes qui font le marché de remplir à un prix raisonnable leurs papiers. Au marché ‘’Dolé’’ de Niamey, spécialisé dans le commerce des condiments frais, le décor est dominé par la disponibilité des légumes frais. Il est quasiment difficile de trouver un hangar où on ne vend pas des condiments frais. Les clients se faufilent entre les voies obstruées par les petits dockers et les vendeurs ambulants d’articles divers. Les différentes spéculations en vente dans ce marché sont entre autres, la tomate, l’oignon, le poivron, le piment, la carotte, les aubergines etc. Bref, divers légumes sont exposés et mises en vente dans les différents rayons des grossistes et revendeurs.
Assis à l’entrée du marché Dolé, légèrement sur la gauche sous son hangar plein à craquer de légumes de toutes sortes, M. Hamissou Illo nous confie qu’en cette saison froide, les prix sont abordables. «C’est la seule période de l’année où les prix des légumes sont en baisse. En dehors de cette période, les commerçants des condiments frais importent l’essentiel de ces produits des pays voisins comme le Nigéria ; le Burkina Faso et le Benin. Du coup, les produits importés reviennent aux commerçants chers. C’est ce qui explique la cherté des condiments frais après la saison froide. Nos clients pensent que nous voulons vendre chers pour accumuler des bénéfices, alors qu’il n’en est rien du tout», a ajouté M. Hamissou Illo. Il a précisé d’ailleurs qu’avant, la tasse de tomate se vendait entre 3000 FCFA et 3500 FCFA, le sac d’aubergine entre 10.000 FCFA et 12.000 FCFA, le sac de poivron se négocie entre 35.000 FCFA et 45.000 FCFA, le seau d’oignons à 4000 FCFA.
Actuellement, les prix des condiments ont considérablement baissé. En effet, le seau de tomate se vend à 2000 FCFA, le sac d’aubergine à 5000 FCFA, le seau de piment à 1000 FCFA, la carotte, le chou et le poivron sont tout aussi abordables. «Pour l’oignon, on dispose de plusieurs types de sacs qui sont vendus entre 20.000, 25.000 et 30.000 FCFA» explique-t-il. Il faut noter que la plupart de ces produits notamment la tomate, le piment et le poivron, viennent du Burkina Faso et du Nigéria voisin. Ce revendeur assure que même ici nous produisons de la tomate, de l’oignon et autres, dans plusieurs régions du Niger. Seulement, la production nationale n’arrive point à couvrir les besoins du pays. D’où le recours à l’importation. «Quand les produits des maraichers du Niger seront disponibles, les prix des condiments connaitront une baisse considérable», a précisé M. Hamissou Illo.
Toutefois, Mme Hadizatou Yacouba, rencontrée au marché Dolé se plaint de la cherté des condiments dans les quartiers. «Les condiments sont disponibles et moins chers dans les marchés. Par contre chez les boutiquiers des quartiers, le changement n’est pas visible. Ils vont jusqu’à expliquer que les prix n’ont pas changé jusque-là. C’est pourquoi, je préfère venir chaque fois au marché Dolé, au marché de Dar es Salam ou au Petit marché de Niamey pour m’approvisionner» a-t-elle conclu.


Rachida Abdou Ibrahim(Stagiaire)
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