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4 individus interpellés en possession de 278 Kg de cannabis à Niamey

Publié le mercredi 18 janvier 2023  |  afriksoir.net
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© Autre presse par DR
Lutte contre la drogue : 82,5 kg de cannabis et 4.000 comprimés de tramadol saisis par l’OCTRIS dans la Ville de Niamey
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Ce mardi 17 janvier 2023, l’Office Central de Répression du Trafic Illicite des Stupéfiants (OCRTIS) a dévoilé aux médias les résultats des récentes opérations qu’elle a menée à Niamey, au Niger. En effet, ce sont dix lits, de même emballage et 335 briques de 278 kg de cannabis saisis qui ont été présentés a la presse.
Une information faisait mention d’un colis constitué de lits en bois, transporté dans un bus de transport de voyageurs en provenance de Koumassi, la seconde grande ville du Ghana où l’enquête a débuté. Un dispositif de surveillance a été rapidement mis en place. Grâce à celui-ci, les personnes auxquelles ces colis étaient destinés ont été identifiées et suivies après avoir récupéré les premiers colis arrivés à la gare. Ils ont été arrêtés puis conduits à l’OCRTIS où lesdits colis ont été déballés et concassés. Dans les dits colis, 84 briques de cannabis ont été retrouvés dans deux bois blancs couvert de matière synthétique. Le même jour, deux autres colis retrouvés dans un autre bus de la même compagnie ont été saisis.


Parmi les quatre individus arrêtés, deux sont de nationalité malienne et deux autres sont de nationalité nigérienne. Selon des sources sécuritaires, ils appartiennent tous à un groupe international qui opère dans cinq pays de la sous-région à savoir le Ghana, le Togo, le Bénin, le Niger et le Mali.
Notons que ce sont dix lits qui ont été saisis contenant 335 briques de cannabis. Avant d’être saisie à Niamey, la drogue a traversé le Ghana, le Togo et le Bénin. Le colis encombrant devait être livré à Gao, au Mali. Cette ville, rappelons-le, est le théâtre d’affrontements réguliers entre les forces armées et les groupes terroristes qui sont eux même impliqués dans le trafic de stupéfiants.

L’OCTRIS a indiqué que pour lutter efficacement contre ce grand fléau, « il est plus que nécessaire de renforcer la coopération entre les États en matière d’échanges d’informations, de redoubler de vigilance au niveau des différents postes de contrôle et la collaboration de la population doit être accrue ».
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