Un an après la fermeture au Niger d’une mine d’uranium exploitée pendant quarante ans par le trust français Areva, rebaptisé Orano, 20 millions de tonnes de boue radioactive sont toujours épandues à l’air libre sur 120 km2, menaçant les populations alentour.
La défense de ce site avait été un des mobiles non avoués de l’intervention des troupes françaises au Mali. Aujourd’hui, Orano est parti, l’armée française a plié bagage, mais la population vit avec cet héritage empoisonné…