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Nutrition au Niger : Pour une meilleure compréhension du paysage des acteurs et des interventions de la nutrition

Publié le jeudi 26 janvier 2023  |  Le Sahel
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© Autre presse par DR
Dispositif National de Prévention et de Gestion des Catastrophes et Crises alimentaires : Une situation alimentaire, nutritionnelle et pastorale relativement stable
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Le Haut-Commissariat à l’initiative 3N a organisé, hier matin à Niamey, un atelier de lancement du processus de mise à jour de la cartographie des interventions et des intervenants dans le domaine de la nutrition au Niger. Cet outil montre le paysage des interventions à impact prouvé sur l’amélioration de l’état nutritionnel des groupes vulnérables non seulement en termes de couverture, de répartition sur le territoire national mais aussi en termes de complétude du paquet d’activités défini dans les politiques de promotion de la nutrition. C’est le Secrétaire Général Adjoint du Haut-Commissariat à l’initiative 3N, M. Paraiso Vincent Moussa qui a présidé la cérémonie d’ouverture de cette rencontre.
Selon le Secrétaire Général Adjoint du Haut-Commissariat à l’initiative 3N, le Haut-commissariat a procédé à la mise à jour de la cartographie des interventions et des intervenants en 2014 et 2018 en vue de rendre plus visible l’impact des interventions de Sécurité Alimentaire et Nutritionnelle et du Développement Agricole Durable (SAN/DAD) sur l’état nutritionnel des Nigériens. Cette réforme a été initiée en collaboration avec l’initiative UN REACH, initiative conjointe FAO-UNICEF-PAM-OMS et le FIDA. «Il s’agit d’un outil qui nous permet, de visu, de présager et ou de justifier l’impact des interventions prioritaires mises en œuvre au Niger», a ajouté M. Paraiso Vincent Moussa.
Pour le Secrétaire général adjoint du Haut-Commissariat à l’I3N, la mise en œuvre de ces interventions dites «à impact prouvé» sous formes d’un paquet d’activités, définies dans la PNSN sur la base des connaissances les plus actuelles en nutrition, prenant en compte les aspects sensibles et spécifiques ainsi que la gouvernance du domaine SANAD, permet de réduire significativement les taux des différentes formes de malnutrition de manière durable. Cependant, pour atteindre ce résultat, une couverture géographique d’au moins 75% est nécessaire.
M. Paraiso Vincent Moussa a par ailleurs évoqué les résultats de l’enquête nationale de nutrition 2022 conduite par l’INS qui donnent une situation nutritionnelle des enfants de moins de 5 ans, peu reluisante, stagnante ou en détérioration malgré les efforts de l’Etat et de ses partenaires. «Le rapport de la cartographie conduite en 2018 qui nous sera présenté nous édifiera sur le paquet des interventions, leur nature et leur couverture, ainsi que sur le déploiement des intervenants sur le terrain. Il est pour nous, non seulement une référence de base pour la mise à l’échelle des interventions prioritaires, mais aussi un outil d’aide à la décision à tous les niveaux. En effet, il nous orientera sans nul doute sur les différents GAP à combler, en termes de complétude du paquet, et en termes de zones non suffisamment couvertes des interventions clés», a-t-il dit avant d’appeler tous les acteurs à se servir de cet outil pour recadrer leurs interventions.
Pour l’Assistant au représentant de la FAO au Niger, Chargé du Programme M. Djibo Banaou, le présent exercice d’actualisation de la cartographie des actions et des acteurs de la nutrition est le troisième pour le Niger. Il intervient dans un contexte où le pays a plus que jamais besoin de redoubler les efforts pour faire face aux défis persistants de la lutte contre la malnutrition dans toutes ses formes avec un accent à mettre sur la prévention de la malnutrition chronique tout en maintenant un bon niveau de couverture des interventions curatives. «Dans le contexte actuel de raréfaction de ressources, il est plus qu’important d’avoir une meilleure compréhension du paysage des acteurs et des interventions de la nutrition afin d’établir une priorisation des actions synergiques conformément au besoin et avec un rapport coût-efficacité des interventions positives», a conclu M. Djibo Banaou.


Aminatou Seydou Harouna
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