L’exécution du programme dans les écoles primaires a été satisfaisante durant le premier trimestre de l’année scolaire (Octobre-Décembre), selon plusieurs acteurs interviewés par l’ANP.
‘’Le bilan du premier trimestre de l’année scolaire 2022- 2023, est très satisfaisant, tout simplement parce que il n’y a pas eu des perturbations cette année. Les cours se sont déroulés normalement’’, a soutenu Mme Chaibou Aroualatou, Directrice de l’école primaire poudrière 3 de Niamey.
Selon elle, la bonne exécution du programme trimestriel a été aussi favorisée par la mise à disposition des fournitures scolaires par l’Etat, dès le début de l’année. Au Niger, rappelle-t-on, les cours scolaires sont programmés pour durer 9 mois, soit d’octobre à juin. Mais selon Mme Chaibou, son école a déjà atteint ‘’le taux d’exécution de 50% du programme’’ annuel, à la date du 26 janvier. '’D’ici la fin du mois de mai, on va relâcher les élèves. Nous pensons arriver à un bon résultat d’ici la fin de l’année’’, a-t-elle pronostiqué. Si cette école a franchi la barre de 50% du programme annuel en un temps record, c’est aussi grâce à ses multiples initiatives d’évaluation et de renforcement de capacités des élèves.
L’école organise chaque année un test de mise en niveau durant les mois d’octobre et de décembre. Cette pratique permet à l’administration et aux enseignants de mieux mesurer le niveau de leurs élèves. '’Nous faisons une évaluation pour recueillir les enfants qui ont une difficulté en lecture et en mathématique. Ces enfants seront pris en charge chaque lundi’’, informe la Directrice.
A l’école primaire Poudrière, dans le même quartier, c’est le même son de cloche au sujet de l’exécution du programme trimestriel. Il est satisfaisant, dit-on, Mme Mariama ibrah est la première responsable de cet établissement scolaire.Selon elle, la bonne exécution du programme trimestriel est dû au fait que son établissement ‘’dispose d’un effectif suffisant d’enseignants et du matériel adéquat nous permettant d’accomplir nos tâches’’.
‘’Le bilan est appréciable cette année. Pour le moment, il n'y a pas eu des grèves au niveau des syndicats d’enseignants’’ se réjouit-elle. ‘’Nous sommes presque à la moitié du programme dans toutes les matières. Nous pensons que nous finirons le programme annuel au plus tard dans le mois de mai’’ car toutes ‘’les conditions sont réunies’’, renseigne l’administratrice, pour qui ‘’. Il n’y ait aucun problème’’, jusqu’à preuve de contraire.Au niveau de l’école primaire Talladjé, on se réjouit également d’être en avance par rapport au calendrier annuel.
‘’ Nous avons fini le premier trimestre. Vraiment le résultat est très bon par rapport à l’année passée ‘’, se félicite Mme Ramatou Moussa, la directrice de l’établissement.
’'Nous somme en avance cette année dans presque toutes les matières. Nous avons déjà dépassé la moitié du programme. On peut dire que plus de 50 % du programme sont épuisés'', a-t-elle insisté.Seule fausse note soulignée par Mme Ramatou Moussa, l’existence des classes de paillotes, car ‘’ cela représente une menace pour les élèves ainsi que les enseignants avec les multiples incendies auxquels font face les écoles publiques’’.
‘’Les élèves et enseignants sont exposés à un risque qui peut même leur coûter la vie’’, alerte-t-elle, avant de lancer ‘’un vibrant appel aux autorités nigériennes’’ à qui elle demande de ‘’tout faire pour mettre en fin aux classes en paillotes’’.