Réveillons la dignité de l’enseignement! : Écoles, Universités et Grandes Ecoles: il est temps de montrer notre détermination pour une éducation de qualité!
Publié le vendredi 10 fevrier 2023 | nigerdiaspora.net
Le socle du progrès pour toutes les nations qui ont émergé ces dernières années était basé strictement et indéniablement sur l'éducation. C'est en effet elle qui constitue les fondements du progrès social, économique et culturel d'un peuple. Tous les pays qui ont connu du succès dans leurs entreprises ont d'abord mis en avant la qualité de leurs systèmes éducatifs pour se faire une place parmi les grandes puissances mondiales. La Chine en est un exemple remarquable.
En trente ans, ce pays, ami du Niger, a connu une évolution sans précédent pour devenir la deuxième puissance économique mondiale. Malheureusement, dans certains pays en développement tels que le Niger, l'éducation est reléguée au second plan, comme en témoigne le climat délétère actuel entre le gouvernement et ses partenaires sociaux, notamment les travailleurs de l'Inter Syndicale ITN, à cause de revendications remontant à l'arrivée au pouvoir du régime actuel.
Les conséquences du laxisme des gouvernants dans ce secteur stratégique pour le développement du pays ont donné naissance à des perturbations de l'administration et de l'économie nationale. Par exemple, la grève de 24 heures observée la semaine dernière par le collectif des syndicats du secteur des transports et de l'import-export a malheureusement entraîné la perte de milliards pour les finances nationales. L'école nigérienne est confrontée à un sérieux manque de classes en matériaux définitifs, de fournitures et d'enseignants qualifiés, tout cela lié à la mauvaise gouvernance.
En conséquence, de nombreux élèves et étudiants des universités et des grandes écoles du pays sont incapables de s'exprimer en public, et certains ont même écrit sur leur statut que les événements du 9 février 1990 ont causé la mort de dix personnes. Pauvres élèves et étudiants. Il est connu que depuis sa création en 1970, la principale université de Niamey affronte d'énormes défis, notamment l'insuffisance d'enseignants-chercheurs dans les différentes facultés, le manque d'amphithéâtres, de bus de transport et de restauration.
Autrefois, les étudiants de l'Université de Niamey étaient très enviés par ceux d'autres pays en raison de la qualité de leur formation. Partout où ils se trouvaient, ces étudiants étaient capables de faire la différence dans n'importe quel domaine. Cette qualité qui faisait autrefois la fierté des Nigériens au plan national et international est aujourd'hui bafouée par la dégradation continue de l'enseignement dans les écoles et universités publiques. Ce qui a des conséquences. En effet, dans les universités publiques, le libéralisme a accordé plus de droits aux citoyens qu'ils n'en avaient auparavant.
Le laxisme des autorités responsables du secteur a permis à certaines personnes de la fonction publique d'avoir plus de liberté. C'est peut-être le cas précis des enseignants-chercheurs, à qui de nombreux étudiants reprochent le manque d'assiduité dans leur travail. Curieusement, depuis presque cinq ans, les mêmes cours sont dispensés dans certaines facultés sans apporter de modifications. Cependant, chaque jour, de nouvelles connaissances s'ajoutent dans les matières. Le monde évolue avec de nouvelles exigences qui doivent être prises en compte pour construire un monde universitaire et scolaire digne de ce nom, en respectant strictement le calendrier des cours.