Une mine d’uranium dans le centre du Niger exploitée par une société canadienne, a été momentanément fermée par la justice nigérienne à la suite de plaintes de plusieurs organisations locales au sujet de l’impact environnemental du projet.
Nous « ordonnons à la société des mines de Dasa (Somida SA) la suspension de l’opération d’exploitation de la mine sise sur le site Emoles 4 », a indiqué lundi le tribunal de grande instance de ville d’Agadez, cité par l’AFP. La décision de suspension des travaux dans la mine a été prise après que, des organisations de la société civile de la région d’Agadez ont assigné en justice la société canadienne Global Atomic, actionnaire de Somida.
L’action des ONG intervient dans le cadre de la protection de l’environnement. En effet, elles affirment que l’étude d’impact environnemental a été réalisée sans la participation de la population locale. Le tribunal a donné à Somida quinze jours pour faire appel.
Global Atomic détient 80% du capital de Somida, mise en place en été dernier, tandis que 20% reviennent à l’État du Niger. Début novembre, la société a lancé ses activités d’exploitation d’uranium. En outre, des préparatifs sont en cours pour la construction d’une mine de production du minerai.