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Accidents de la circulation à Niamey : Que faire pour arrêter l’hécatombe ?

Publié le jeudi 23 fevrier 2023  |  nigerdiaspora.net
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© aNiamey.com par DR
Direct: les mutins arrêtés au Gabon, selon le gouvernement
Au Gabon, des militaires se sont emparés de la radio nationale ce lundi matin. Dans le discours prononcé par un lieutenant, ils dénoncent le message du président Ali Bongo retransmis le 31 décembre dernier depuis le Maroc, où il est en convalescence après avoir subi un accident vasculaire cérébral.
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Le code de la route du Niger a été institué par la loi N°2014-62 du 05 novembre 2014. Il prévoit entre autres dispositions la limitation de vitesse en son article 8 qui stipule qu’en zones urbaines, la vitesse ne doit guère dépasser 50 km/h et 90 km/h sur les routes revêtues ou routes nationales. Toutes ces exigences du code sont connues par les usagers surtout dans les grandes agglomérations. En tout cas, tous ceux qui ont régulièrement passé leur permis de conduire savent pertinemment que cette disposition existe et que toute violation pourrait conduire le récalcitrant en prison. En 2020, le Niger a enregistré 7.248 accidents, avec 1.405 morts et 3.625 blessés, selon les statistiques du ministère des Transports.

Parmi les infractions citées par le code de la route, il y a le fait pour «un conducteur de franchir ou chevaucher une ligne continue, l’usage du téléphone au volant, le changement important d’allure ou de direction sans précautions suffisantes, le non-respect des règles de priorité, la vitesse excessive dans les cas où elle doit être réduite, le dépassement imprudent ou irrégulier, le retour prématuré à sa droite après un dépassement», entre autres. Force est de constater qu’aujourd’hui, toutes ces infractions sont commises à longueur des journées par les conducteurs imprudents. Ce qui est inadmissible surtout, c’est que toutes ces infractions sont commises souvent sous les yeux des agents de la police routière censés être les garants du respect du code. La ville de Niamey enregistre beaucoup d’accidents de la route chaque jour. Selon les statistiques, elle est la ville à accidents nombreux parmi toutes les capitales de la sous-région. Non pas parce qu’elle dispose d’un parc automobile plus important que les autres, mais c’est juste le non-respect des dispositions du code. Les services des urgences des grands hôpitaux de la capitale (Hôpital National, Hôpital Poudrière et le Centre Hospitalier Universitaire) sont remplis des personnes accidentées au point que les lits ne suffisent plus. Pourquoi les autorités nigériennes ne prennent- elles pas des dispositions conséquentes pour limiter cette folie de certains conducteurs intolérants et impatients ? Pourquoi la police nationale, surtout les agents placés sur les carrefours pour réguler la circulation ne verbalisent pas les indélicats conducteurs ? Pourquoi ne pas prévoir des peines lourdes pour tous ceux qui se seraient pris dans la commission de ces infractions ? Le gouvernement nigérien ne doit pas laisser cette situation perdurer. Surtout que les autres infractions, comme le non port de casque de sécurité par les motocyclistes, celui de la ceinture de sécurité et le manque d’assurance par les automobilistes sont quotidiennement sanctionnées par les agents de la circulation. La situation est inquiétante surtout certaines routes de la capitale. Emprunter la voie de Niamey 2000 à sens unique qui relie ce quartier à la ville à toute heure de la journée relève d’un parcours de combattant. Toutes les infractions y sont commises par des conducteurs désagréables avec à la clé des insultes. Il est fréquent chaque matin de trouver deux ou trois accidents sur cet axe. C’est devenu finalement une habitude pour les usagers de la route de voir ces horribles accidents qui n’émeuvent personne. Aucune sanction n’est appliquée contre les récalcitrants, juste le constat de la police et une simple contravention. Pourtant, des personnes perdent leur vie dans ces accidents de la route. Les piétons n’échappent pas non plus à la folie des chauffards, des motos en pièces, c’est le quotidien des habitants des quartiers périphériques. Comment mettre fin à ces accidents ? Seule l’autorité à la solution en reformant, peut-être, notre code de la route et y introduire des sanctions pénales sévères.

Ibou

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