Grâce à la vaillance des forces de Défense et de Sécurité œuvrant dans la région de Diffa, une trentaine de terroristes ont été neutralisés et 960 d’entre eux, ainsi que leurs familles (de nombreux enfants et femmes) ont été interpellés entre le mardi 7 et le samedi 11 mars, annonce le bulletin d’information des FDS de la Zone de Défense N°5 de Diffa.
Le bulletin a tout d’abord expliqué que depuis quelques mois, des combats sanglants opposent l’Etat Islamique en Afrique de l’Ouest (EIAO) et Boko Haram (aile Bakoura) et que cette situation a obligé plusieurs familles de l’aile Bakoura à quitter la forêt de Sambissa pour tenter de rejoindre le Niger afin de trouver refuge dans le lac Tchad (côté Niger).
Ainsi, ajoute -t-il, grâce à la vaillance des forces de Défense et de Sécurité, l’ennemi a pu être détecté et intercepté à temps avant qu’il ne rejoigne le Lac. Aussi, « une trentaine de terroristes ont été neutralisés et 960 d’entre eux, ainsi que leurs familles (de nombreux enfants et femmes) ont été interpellés entre le mardi 7 et le samedi 11 mars », précise-t-il.
Effectivement, la note d’information souligne qu’avant l’assaut qui a été donné le samedi 11 mars aux environs de 06h00, toutes les dispositions avaient été prises pour négocier la réédition sans effusion de sang de ce groupe en raison de la présence de femmes et d’enfants.
« En effet, des tracts les appelant à se rendre contre protection, nourriture et soins ont été largués et des émissaires ont été envoyés pour les raisonner sans succès », révèle la même source.
« C’est par conséquent en dernier recours que les Forces Armées Nigériennes ont eu recours à la force pour stopper la progression de la colonne terroriste en neutralisant tous ceux qui se sont opposés à leur interpellation en usant de leurs armes. Tous les décédés sont de sexe masculin » a poursuivi la source.
D’après elle, « l’ensemble des interpellés ont pu bénéficier d’une prise en charge complète (premiers soins, nourriture...) durant leur transit à Diffa, où un débriefing a eu lieu avant leur transfert aux autorités militaires Nigérianes de l’Opération Hadin Kai à Geidam ».
Après avoir mentionné que durant cette opération aéroterrestre, plusieurs enfants abandonnés par leurs parents dans leur fuite et quatre otages de nationalité nigérienne ont été secourus.
La note d’information des FDS précise que « ces criminels qui ont abandonné femmes et enfants pour leur survie, avaient pour habitude de tuer ou retenir en otage tout citoyen rencontré lors de leur progression, de peur que ce dernier n’avise les autorités de leur présence ».