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Le panier de la ménagère à Niamey de plus en plus dégarni à quelques jours du début de ramadan

Publié le mercredi 15 mars 2023  |  Agence Nigerienne de Presse
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© Autre presse par DR
Evolution de la situation des marchés agricoles : légère hausse des prix des principales céréales de base
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La journée mondiale des consommateurs célébrée, ce 15 Mars 2023 intervient au Niger dans un contexte de flambée des prix des produits de première nécessité alors que le ramadan, mois de forte consommation s’annonce dans quelques jours.

Ainsi le sac de 100 kg de mil, aliment de base de la majorité des Nigériens est vendu à 27.500 FCFA, le sac de sorgho est à 27.000 FCFA et celui de maïs à 22.000 F, le Niébé revient à 38.0000F. Quant au sucre, le carton est vendu à 25.000f, le sac de 50 Kg est à 30.000F et le carton de pâtes alimentaires à 7000F. Le bidon de 25 litres d’huile a atteint la somme de 31.000 FCFA.

Il y’a de cela un peu plus d’un an, ces prix étaient accessibles particulièrement chez les couches sociales qui vivent déjà dans la précarité. Mais aujourd’hui il faut dépenser presque le double de sa bourse pour la même quantité de ces produits.

La guerre en Ukraine avec ses impacts sur les cours des produits tels le blé, la cherté de carburant ou l’institution d’une facture certifiée dans la loi des finances 2021 sont les raisons avancées pour justifier ces hausses.

‘’Ces prix sont susceptibles d’être encore en hausse courant le mois de ramadan pendant lequel la demande de ces produits est forte’’, s’alarme M. Issa Kalla commerçant au quartier Aéroport.

’’ Chaque jour qu’on se rend au marché on trouve une augmentation insoutenable de prix des produits sans raison valable, car d’aucun nous parle de la guerre russo-ukrainienne ‘’, regrette M. Amadou, détaillant à Niamey.

Réagissant à cet état de fait, le président de l’Association des Consommateurs ADDC Wadata, M. Mamane Nouri a confié à l’Agence Nigérienne de Presse (ANP) que la situation est relativement alarmante à la veille du mois de ramadan car certains produits comme la farine, le lait, le sucre et l’huile deviennent de plus en plus chers et à même de devenir inaccessibles sur le marché.

Pour faire face à cette situation, le président de l’Association ADDC Wadata de demander à l’Etat d’intervenir particulièrement au niveau de la vente à prix modéré pour stabiliser le prix des produits de 1ère nécessité et, ‘’ tant qu’on ne fait pas ça, certaines localités déficitaires vont connaitre des difficultés à faire le ramadan et voir même des abandons si on ne fait pas attention ’’, a-t-il prévenu.

M. Mamane Nouri de recommander aux importateurs l’approvisionnent régulier des produits et la réduction du tarif des produits en gros, ce qui aura sans nul doute un impact sur le tarif des produits en détail.

A l’endroit des syndicats sectoriels des commerçants surtout des détaillants, le président suggère à ces organisations de faire une campagne de sensibilisation afin que la spéculation ne prime pas sur le déroulement du mois de ramadan.

A cette occasion, le ministre en charge du commerce, M. Alkache Alhada a effectué une visite le vendredi 10 mars dernier au niveau des différents marchés de la capitale afin de constater de la disponibilité des produits de forte consommation pendant le ramadan et de la stabilité de leur prix.

A l’issue de cette sortie, le ministre du commerce a indiqué que les opérateurs économiques rencontrés ont pris l’engagement soit de baisser ou maintenir les prix à leur niveau actuel.

AIO/CA/ANP 0102 Mars 2023
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