À Assamaka, au Nord du Niger, près de 4 600 migrants subsahariens qui avaient été expulsés dans le désert par les autorités algériennes évoluent dans des « conditions d’hygiène inacceptables ». « Ils manquent de nourriture, ils manquent d’eau, ils manquent de beaucoup de choses, ils manquent de presque tout », souligne Boulama Elhadji Gori, chef de mission adjoint de MSF dans le pays.
Au Niger, Médecins sans frontières (MSF) sonne l'alarme sur la situation critique des migrants subsahariens. Depuis le mois de janvier 2023, après avoir été expulsés dans le désert par les autorités algériennes, 4 600 personnes sont arrivées à pied à Assamaka, une ville de la région d'Agadez, dans le nord du pays.
Mais elles ne sont que quelques centaines à avoir pu bénéficier d'un abri ou d'une assistance d'urgence. La plupart se sont réfugiés au centre de santé intégré d'Assamaka, qui est désormais débordé.
Le chef de mission adjoint de MSF au Niger, Boulama Elhadji Gori, appelle la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao) à venir en aide à ses ressortissants.... suite de l'article sur RFI