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Mobilisations des ressources internes : La DGI et la DGPN lancent officiellement l’opération «machine électronique à timbrer»

Publié le lundi 15 mai 2023  |  Le Sahel
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© Autre presse par Dr
La Direction générale des impôts DGI du Niger
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La dématérialisation des recouvrements des recettes internes s’accélèrent à la Direction Générale des Impôts (DGI). Le jeudi 11 mai dernier  le Directeur Général des Impôts, Mal Ousmane, et le Directeur Général de la Police Nationale, le Commissaire Général de Police, Oumarou Moussa, ont procédé au lancement de l’opération «machine électronique à timbrer». Cette innovation initiée par les plus hautes autorités, permet de sécuriser les recettes fiscales et d’améliorer le service offert aux contribuables.
Pour ce lancement, les deux Directeurs généraux ont visité le Commissariat central et la Direction de la Surveillance du Territoire (DST), pour constater l’utilisation effective des machines à timbrer. Au total, trente-trois (33) machines sont installées dans l’ensemble des services de la Police à Niamey et à l’intérieur du pays, et c’est le commissariat de police de Gaya qui a été récemment doté de la fameuse machine à timbrer. Cette évolution, selon le Directeur général des impôts, a eu lieu dans tous les pays ;  c’est pourquoi le Niger, après la conduite de tests techniques pour s’assurer de la bonne marche des machines, veut vulgariser leur utilisation dans le pays.
M. Mal Ousmane a énuméré plusieurs avantages que le timbre électronique procure pour les utilisateurs, l’économie et l’Etat. Ce timbre prometteurs, a-t-il affirmé, renforce la transparence et garantit la sécurité des actes civils et judiciaires que les entreprises sont amenées à poser au quotidien. Il facilite et améliore également les services offerts aux citoyens et leur garantit la disponibilité de leurs timbres. «Avec le timbre électronique, non seulement la quantité du timbre sort, mais aussi et surtout les références du service de police qui a donné le timbre», insiste le directeur général des impôts.
Pour l’Etat, a souligné M. Mal Ousmane, le timbre électronique permet de sécuriser les recettes fiscales et de lutter contre les circuits parallèles de distribution de timbres qui se sont développés grâce à la difficulté de les maitriser. «Aujourd’hui, nous avons, sur plusieurs années, plus de 4 milliards de stocks de timbres fiscaux non apurés» à cause de ces circuits parallèles», a relevé le patron des impôts. Il annonce la poursuite de l’opération «dans les autres commissariats de police de l’intérieur du pays, en concertation avec la Direction Générale de la Police Nationale» avec notamment l’utilisation parallèle des 2 séries de timbres.
«Nous sommes deux (2) administrations publiques, deux (2) services du public, deux (2) service de la sécurité aussi, a rappelé Mal Ousmane, parce que là c’est la sécurité publique mais aussi une mission de recouvrement des recettes qui viennent s’adjoindre et, en cela je pense que c’est une bonne chose pour notre pays» a-t-il dit. Il a reconnu que le déploiement de la machine à timbrer sur l’ensemble du territoire va prendre un peu plus de temps, sur plusieurs exercices. «Ça va être progressif. On va s’assurer que la machine électronique est partout et disponible dans tous les tribunaux, dans tous les commissariats de police, dans tous les services de l’Etat, et même dans les cabinets», a affirmé le Directeur Général des impôts, M. Mal Ousmane.

Souleymane Yahaya
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