Plus de 18 mille personnes déplacées vivant sur des îles du fleuves Niger dans la région de Tillabéri (ouest) ont « commencé à rentrer chez elles » après avoir fui de récentes violences liées à des affrontements entre communautés, annonce Moussa Douma, maire d’Ayorou, ville située à 200 km de Niamey.
« Il y en a qui sont déjà partis d’eux-mêmes il y a deux jours et une opération de retour volontaire » a été lancée le 15 mai par le gouvernement, explique-t-il, cité par l’Agence France-Presse. Au total, 18.775 déplacés dont 13.400 se trouvaient à Ayorou et 5.375 à Dessa, sont concernés par ce retour.
La région de Tillabéri se situe dans la zone dite « des trois frontières » entre Niger, Burkina Faso et Mali. Plusieurs ethnies, notamment djerma, peul, touareg et haoussa, y vivent. Cette localité est également sous état d’urgence depuis janvier 2020 à cause des attaques terroristes et celles venant des bandes criminelles.