Depuis le début de l’année, une épidémie de méningite au Niger a provoqué la mort de 102 personnes, principalement des enfants, sur un total de plus de 1 810 cas recensés, selon les chiffres communiqués par le ministère nigérien de la Santé. La région de Zinder, située au sud du pays et voisine du Nigeria, est la plus durement touchée, enregistrant plus de 1 470 cas et 84 décès.
Depuis le début de l’épidémie de méningite au Niger en janvier dernier, les chiffres alarmants continuent d’augmenter. Selon les autorités sanitaires, plus de 1 810 cas ont été enregistrés, avec un triste bilan de 102 décès. Les victimes sont principalement des enfants, qui sont particulièrement vulnérables à cette maladie potentiellement mortelle.
La région de Zinder, située au sud du Niger et partageant une frontière avec le Nigeria, est la zone la plus touchée par l’épidémie. Avec plus de 1 470 cas et 84 décès signalés, les autorités locales sont confrontées à un défi de taille pour contenir la propagation de la maladie et fournir des soins adéquats aux personnes touchées.
De l’autre côté de la frontière, dans l’État nigérian de Jigawa, une épidémie similaire sévit également, ce qui a suscité l’inquiétude de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) quant à un risque de propagation internationale. La proximité géographique et les échanges constants entre les deux pays soulignent la nécessité d’une coordination étroite entre les autorités sanitaires pour contenir efficacement l’épidémie.
Face à cette situation critique, les autorités nigériennes ont réagi en lançant une campagne de vaccination contre la méningite. Le ministre de la Santé publique, de la Population et des Affaires sociales, Idi Illiassou Mainassara, a annoncé sur Twitter que la campagne de vaccination avait débuté à Zinder, ciblant 372 000 personnes âgées de 2 à 29 ans. Cette mesure vise à endiguer la propagation de la maladie et à protéger les populations les plus vulnérables.