Dans le cadre de l’organisation des élections législatives partielles de la diaspora, prévue pour le 18 juin prochain, le Président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) Me Issaka Souna a rencontré, hier matin, les présidents des commissions électorales déconcentrées. Il s’agit de 17 personnes choisies sur 337 éligibles pour conduire les élections des 5 députés de la diaspora ou la 9ème région.
Au cours de cette journée d’échanges, plusieurs présentations ont été faites, notamment sur le cadre légal des élections, sur la CENI et les orientations possibles pour la diaspora, sur les dispositions sécuritaires, sur la gestion des commissions électorales déconcentrées en particulier dans un cadre extérieur et également sur les bonnes pratiques et sur la remontée des résultats. Partager avec les participants les différentes attentes de l’extérieur, les spécificités de vote de l’extérieur, la nature diplomatique et professionnelle de leur responsabilité et leur devoir d’exécuter les élections dans la transparence et le respect des droits.
Le président de la CENI a précisé que ces cinq (5) députés devraient être élus en même temps que les autres députés de l’intérieur du pays mais en raison de l’indisponibilité de la liste électorale biométrique, due à la cessation de l’opération à cause de la COVID 19, ces élections partielles n’ont pas pu se tenir. « C’est pratiquement à mi-mandat, mais vaut mieux tard que jamais. C’est pour cela que nous avons voulu achever cette opération avec l’accord des différents partenaires, gouvernement, partis politiques, société civile » a-t-il ajouté.
Il s’agit, en effet, de déployer 17 présidents de commission électorale pour conduire les différentes opérations électorales, dans 15 pays choisis, de la meilleure façon possible. « Il est attendu d’eux, à l’intérieur des différents pays, de montrer une certaine image de notre pays. Il s’agit majoritairement de magistrats, d’avocats à qui nous voulons confier la responsabilité d’assurer ces élections. Ce sont aussi des compétences que nous voulons déployer et démontrer. Il faut que leurs comportements reflètent leurs connaissances et rassure les différents partis politiques en compétition. Il faut que les électeurs soient ravis du service public d’élection qui leur sera offert » a souligné le président de la CENI.
Me Issaka Souna est, par ailleurs, revenu sur les difficultés de choisir 17 personnes sur plus de 300 candidatures qui avaient animé les précédents scrutins. «Cela n’a pas été simple, il fallait tenir compte des spécificités, des difficultés attendues, du genre etc. Ce qui nous a amenés à faire un choix équilibré» a-t-il dit, tout en précisant que ceux qui n’ont pas été choisis n’ont pour autant pas démérité.
Il a, enfin, espéré qu’au sortir de cette réunion tous les participants soient prêts à embarquer pour la clôture des scrutions du cycle électoral qui passe par l’organisation de ces élections partielles des 5 députés de la diaspora. Me Issaka Souna devait également lancer un appel à l’endroit des partis politiques pour apaiser les passions de leurs militants afin de faciliter le bon déroulement des élections.