Le Commissariat chargé de l’Organisation du Hadj et de la Oumra est au four et au moulin pour mettre les pèlerins nigériens, candidats au Hadj de cette année, dans les meilleures conditions de séjour en terre sainte. Sous la férule du Commissaire Ibrahim Kaigama, le COHO multiplie les rencontres de concertation avec les chefs d’agence pour mieux les éclairer sur les réformes mises en place, et déroule les actions pour le bien-être de nos pèlerins.
Ce qui fait dire à certaines personnes averties sur les tracasseries du pèlerinage, que le COHO a bien compris les enjeux liés au relèvement du quota des pèlerins concédé à notre pays par les autorités saoudiennes. «Pour 15.000 pèlerins, tout âge compris (sans de limitation d’âge cette fois-ci), notre commissariat national du Hadj a compris que sa crédibilité au Niger et en Arabie Saoudite se joue sur la qualité de l’organisation du Hadj 2023. Du choix de l’avionneur à l’hébergement, le commissariat au Hadj a mis les bouchées doubles et a même décidé de prendre le taureau par les cornes. Ce que j’ai compris, c’est que la Coho a appris des manquements passés ; il a capitalisé les points de réussite et s’est inspiré de l’organisation d’autres pays. Pour la première fois, les pèlerins nigériens peuvent espérer un convoyage sans heurts, sans désespoir, des hébergements enviables et un encadrement de valeur. La frustration ne sera plus du côté des pèlerins, mais plutôt des petites agences Hadj et Oumra qui avaient l’habitude de réduire le bien-être des pèlerins pour élargir leurs chiffres d’affaires», a souligné M. Harouna Illiassou, un ancien encadreur du Hadj.
Sur l’un des aspects évoqués par cet ancien encadreur, le COHO a très vite pris la mesure des choses et a organisé une évaluation des encadreurs des différentes agences. Au terme de cet exerce d’une importance capitale pour les pèlerins, 340 encadreurs sur 500 ont été déclarés aptes à conduire nos pèlerins en terre sainte. Une formation de renforcement de capacités leur est d’ailleurs dispensée pour leur permettre d’être efficaces sur le terrain. «Un détail qui semblerait anodin pour certains, mais pourtant qui est crucial, c’est bien l’encadrement des pèlerins de la passerelle de l’avion à l’aller, à la passerelle au retour. L’organisation présente veut mettre l’encadreur au centre de l’accomplissement des rites par les pèlerins. C’est pourquoi, contrairement aux éditions passées, le COHO a exigé des encadreurs de qualité en les testant et les formant avant le départ. C’est à dire qu’individuellement pris, chaque encadreur a une connaissance exacte et parfaite des prescriptions religieuses relatives à l’accomplissement de chaque rite», ajoute M. Illiassou.
Des propos que viennent corroborer ceux de M. Seydou Yacouba Alzouma, un encadreur qui a manifesté sa joie d’accueillir cette innovation du COHO. «Parce qu’un encadreur est un guide qui doit savoir d’où il vient et où il va bien. Il faut qu’il soit apte mentalement et physiquement, et il faut qu’il ait des connaissances pour pouvoir guider les pèlerins en terre sainte. Le COHO a bien réfléchi et a bien vu. C’est important qu’on ait des encadreurs aptes et efficaces pour le Hadj», a –t-il indiqué.