Le Premier ministre nigérien Ouhoumoudou Mahamadou a reçu, ce mercredi 12 juillet 2023, le rapport d’activités, au titre de l’année 2022, de l’autorité de régulation du secteur des transports (ARST).
Le document lui a été remis, à son cabinet, par la Présidente du conseil national de régulation du secteur des transports (CNRST), tutelle de l’ARST, Mme Yahaya Baaré Aoua Abdou.
« Nous sommes venus chez son excellence le Premier ministre pour déposer notre rapport annuel de l’exercice 2022 issu du projet annuel de performance », a déclaré la Présidente du CNRST.
Selon elle, cette remise de rapport est une exigence de la loi qui veut que ce document soit produit et déposé à la fin de chaque exercice annuel auprès des autorités dont au Premier ministre.
Parlant des grands axes contenus dans le rapport 2022, Yahaya Baaré Aoua Abdou a renseigné qu’il s’est agi « des réalisations », mais aussi « Nous avons présenté le secteur des transports et nous avons sorti des difficultés, suivies des perspectives pour l’année en cours », a-t-elle dit.
« Ce qu’on peut retenir de ce rapport, c'est que nous avons essayé de faire un travail qui nous a permis de voir nos difficultés, les obstacles et de faire des projections pour le prochain rapport de 2024 », a poursuivi l’ancienne ministre du tourisme.
Créée par la loi du 24 mai 2019, l’ARST est une entité administrative, juridiquement distincte et fonctionnellement indépendante. Elle est chargée de réguler les sous-secteurs routier, ferroviaire, maritime et fluvial.
Dans ses missions spécifiques, l’ARST est chargée de veiller à l’application stricte des textes législatifs et réglementaires ; de protéger les intérêts de l’Etat, des utilisateurs et des opérateurs ; de promouvoir le développement des sous-secteurs régulés et la coordination inter et intra-modale ; de prévenir et régler les conflits de compétence pouvant exister entre les différentes institutions et les acteurs de la chaîne de transport et enfin de collecter les ressources financières devant alimenter le fonds d’accès universel aux services des transports.
Cependant, au Niger le sous-secteur aérien est, quant à lui, sous le contrôle de l’Agence nationale de l’aviation civile (ANAC) conformément à l’ordonnance du 14 mai 2010 portant code de l’aviation civile au Niger.