Le nombre des victimes civiles d'actes terroristes a baissé de 60% en 2022 par rapport à 2021 au Niger, selon le bulletin du Centre national de coordination du mécanisme d'alerte précoce et de réponse aux risques sécuritaires (CNAP) publié à Niamey.
Ce bilan est à mettre à l'actif des Forces de défense et de sécurité (FDS) en général et aux Forces armées nigériennes (FAN) en particulier, dont l'engagement dans la lutte contre la sécurité se poursuit. "De l'analyse des données des premiers semestres 2021, 2022 et 2023, il ressort une évidence montrant que les populations civiles sont de plus en plus épargnées par les exécutions de masse commises en 2021 par les groupes terroristes affiliés à l'Etat islamique au Grand Sahara (EIGS) ou au Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans (GSIM)", précise le document.
"Cette situation pourrait s'expliquer par l'effet cumulé de la présence permanente des FDS dans les zones affectées et de la main tendue du gouvernement pour une paix durable au Niger", lit-on. Pour le CNAP, "l'insécurité a tendance à changer de forme dans toutes les régions affectées. Elle semble passée d'une forme terroriste basée sur les exactions et la terreur à une forme de banditisme armé se traduisant par des vols, des enlèvements, des braquages, du trafic de tout genre et des assassinats ciblés".
Les FDS poursuivront leur mission avec le soutien des autorités et l'appui de nombreux partenaires tels que l'Egypte qui vient de livrer une grande quantité de matériel militaire dont des véhicules blindés, conclu le CNAP.