Le président nigérien refuse de démissionner, mais est toujours séquestré par les militaires, qui ont obtenu le soutien du chef d’état-major. Vendredi, Emmanuel Macron a condamné « avec la plus grande fermeté le coup d’État militaire » en cours, qualifié de « dangereux » pour la région.
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Après plus de vingt-quatre heures d’incertitude, la situation a tourné jeudi 27 juillet en faveur des putschistes au Niger. L’état-major de l’armée, qui avait observé une position de neutralité depuis le début de la séquestration, mercredi matin, du président Mohamed Bazoum par la garde présidentielle, a finalement rallié les insurgés dans l’après-midi de jeudi. Ce coup d’Etat a finalement pris de vitesse les institutions régionales et les partenaires occidentaux, réduits à l’impuissance.
Niamey s’était réveillée dans le brouillard orangé d’une tempête de sable, jeudi. « La situation est grave », reconnaissait pour la première fois un conseiller de Mohamed Bazoum. Renversé par l’unité dont la mission première est de le protéger, le président nigérien a tenté de résister. « Il n’a pas démissionné », soulignaient plusieurs sources de son entourage, jeudi soir. Depuis la résidence présidentielle où il reste séquestré avec sa femme et son fils, il a publié sur Twitter un unique message, mercredi matin, dans lequel il a assuré que « les acquis obtenus de haute lutte ser[aient] sauvegardés ».... suite de l'article sur LeMonde.fr