Pour répondre au coup d’État au Niger, la Cédéao a indiqué qu’elle « prendra toutes les mesures nécessaires ». En plus des sanctions économiques décidées dimanche 30 juillet, cela « peut inclure l’usage de la force ». Mais si le sujet d’une force militaire commune de l’organisation économique d’Afrique de l’Ouest est régulièrement mis sur la table, les choses avancent lentement.
Fin 2022, la Cédéao a une nouvelle fois décidé de renforcer les forces en attente de l’organisation (FAC). Le sujet a même été évoqué lors du sommet en Guinée-Bissau au début du mois de juillet. Selon le document de préparation de ce sommet que RFI avait pu consulter, les chefs d'État s'étaient mis d'accord pour réfléchir à la mise en place d'une force militaire commune.
Celle-ci pourrait intervenir dans deux cas, selon les observateurs et les participants aux discussions. Le premier serait lors de missions offensives, de recherche et de destruction pour lutter contre les groupes terroristes actifs : il s'agirait alors de la protection des civils en appui et en collaboration avec les armées régulières locales.... suite de l'article sur RFI