La réponse principalement militaire aux particularismes du djihadisme sahélien auxquels s’est heurtée l’armée française s’est révélée inefficace.
Un faisceau de causes se nourrissant les unes les autres est à la source de la remise en question de la présence de la France au Niger précipitée par le coup de force d’une garde prétorienne contre un président élu. Il n’en demeure pas moins que cette remise en question peut être analysée comme la dernière défaite en date de la « guerre contre le terrorisme », comme l’inefficacité d’une réponse principalement militaire aux particularismes du djihadisme sahélien auxquels s’est heurtée l’armée française.
Le succès dont cette dernière avait pu se prévaloir initialement au Mali avec l’opération « Serval » en bloquant une avancée de miliciens en direction de Bamako a été de courte durée, même s’il avait alors considérablement rehaussé le prestige de la France à Washington.... suite de l'article sur LeMonde.fr