Les chefs d’Etat-major des armées de la Cedeao indiquent avoir défini un plan en vue d’une « éventuelle intervention militaire ».
« Nous condamnons la tentative de coup d’Etat au Niger qui constitue une grave menace à la paix et à la sécurité dans la sous-région », a déclaré dimanche le président ivoirien, Alassane Ouattara, dans un message à la nation, à la veille du 63e anniversaire de la Côte d’Ivoire.
« Bien évidemment, nous soutenons les initiatives de la Cedeao visant à rétablir l’ordre constitutionnel dans ce pays frère et à permettre au président Mohamed Bazoum, président démocratiquement élu d’exercer librement ses fonctions », a-t-il affirmé, ajoutant que « ceci est essentiel ».
Au terme de trois jours de travaux, à Abuja, les chefs d’état-major de la Cedeao ont élaboré un plan d’intervention militaire en vue de rétablir l’autorité constitutionnelle. Pour une opérationnalité de ce plan, les chefs d’Etats de l’organisation devront donner mandat à la force régionale.
La Cedeao a donné le dimanche 30 juillet 2023 aux putschistes nigériens un délai d’une semaine pour rétablir le président Mohamed Bazoum dans ses fonctions, après le coup d’Etat orchestré par le général Abdourahamane Tchiani,
Élu en avril 2021, le président Mohamed Bazoum a été destitué le mercredi 26 juillet 2023 par des officiers de l’armée nigérienne au terme d’un mouvement d’humeur de la garde présidentielle.