La CEDEAO avec la complicité de la France menace d’intervenir au Niger pour selon elle rétablir le Président déchu par la junte militaire. Une intervention qui ne repose sur aucune base juridique et sera considérée comme une violation des instruments juridiques qui régissent les Etats. Autrement dit cela s’assimilera à une invasion.
En effet, le déploiement d’une mission est décidé par le Conseil de sécurité. Cette décision est précédée par des consultations, auxquelles peuvent participer tous les membres des Nations Unies qui le souhaitent, et les représentants du pays où la mission de paix est envisagée.
Peuvent également participer les Etats qui souhaitent fournir des contingents et des forces de police pour une opération de maintien de la paix, des organisations régionales ou intergouvernementales et enfin d’autres partenaires clés extérieurs.
La CEDEAO ne dispose d’aucune base juridique pour diligenter une intervention militaire dans un pays. Elle a outrepassé son rôle en proposant cette intervention militaire.
Le cas du Niger est particulier car c’est le peuple qui soutient la junte à travers des meetings et marches en faveur du Conseil National pour la sauvegarde de la Patrie.
Vouloir rétablir l’ancien Président Mohamed Bazoum arrivé au pouvoir à la suite d’élections truquées en 2021 est irréaliste au Niger.