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Visite de travail d’une délégation conjointe à Niamey: Le Burkina Faso et le Mali réaffirment leur soutien total et indéfectible au CNSP et au peuple frère du Niger

Publié le mercredi 9 aout 2023  |  Niger Diaspora
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© Autre presse par DR
Visite de travail d’une délégation conjointe à Niamey : Le Burkina Faso et le Mali réaffirment leur soutien total et indéfectible au CNSP et au peuple frère du Niger
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Un peu moins de deux semaines après l’avènement du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), les pays amis du Niger ainsi que leurs peuples respectifs continuent de manifester leur soutien au Niger dans sa nouvelle quête de liberté et de prise en main de sa destinée. Hier matin, le Burkina Faso et le Mali ont dépêché à Niamey une mission conjointe de haut-niveau pour soutenir le CNSP dans ses efforts de restaurer la dignité et le peuple nigérien dans sa nouvelle lutte contre les influences coloniales et néocoloniales.

La délégation mixte, accueillie sur le tarmac de l’aéroport international de Niamey par le Général de Corps d’Armées Salifou Modi, est venue dans deux avions militaires de transport aux couleurs des forces armées du Burkina Faso et du Mali. Elle est conduite par le ministre d’État malien, de l’administration territoriale et porte-parole du Gouvernement, le Colonel Abdoulaye Maïga et comprend le ministre burkinabè de l’Administration territoriale et de la décentralisation, M. Emile Zerbo, ainsi que les Chefs des Armées et plusieurs membres des gouvernements du Mali et du Burkina Faso.

La délégation a été reçue au Palais de la Présidence par le Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, Chef de l’Etat, le Général de Brigade Abdourahamane Tiani, avant de participer à une réunion avec les membres du CNSP. Le chef de la délégation conjointe, le Colonel Abdoulaye Maïga, a expliqué que la rencontre avec le Chef de l’Etat nigérien a porté sur les décisions répressives assorties d’un ultimatum contre le Niger que les Chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO ont adopté lors de leur dernière rencontre à Abuja, au Nigeria. Il a jugé ces sanctions « illégales et inhumaines » qui visent à affamer le peuple nigérien.

Le Colonel Abdoulaye Maïga a particulièrement insisté sur la décision conjointement prise par les Présidents de la transition du Mali et du Burkina de se tenir aux côtés du Niger et de son peuple, en plus de rejeter en bloc les sanctions voulues par la CEDEAO. Le Mali et le Burkina Faso, a-t-il dit, sur décision de leurs présidents respectifs, vont considérer toute agression contre le Niger comme une déclaration de guerre contre eux et mettront en commun leurs forces pour faire échec à toute déstabilisation du Niger commanditée par des forces extérieures. « Il y va de la survie même de nos pays », a-t-il déclaré, tout en insistant sur le rôle de déstabilisation de la Libye joué, il y a une dizaine d’années, par l’OTAN et qui a transformé le Sahel en terrain propice aux groupes armés terroristes.

L’ultimatum lancé contre le Niger par la CEDEAO, a ironisé le haut gradé malien, était attendu depuis longtemps par les populations vivant au sein de la communauté, non pas contre un pays souverain, mais contre les groupes armés non étatiques. D’où le refus affiché par ces voisins du Niger d’appliquer les décisions de la CEDEAO contre le pays, mais également de prendre les armes en cas d’agression militaire contre le peuple souverain du Niger. La composition de la délégation qui inclue les meilleurs stratèges militaires du Mali et du Burkina en dit long sur leur détermination à accompagner le Niger sur la route de sa libération totale de toute domination extérieure.


Souleymane Yahaya (ONEP)
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