Une coalition anti-française de groupes de la société civile au Niger a largement soutenu la junte militaire qui a renversé le président Mohamed Bazoum fin juillet.
Depuis sa création en août 2022, l’Union sacrée pour la sauvegarde de la souveraineté et de la dignité du peuple, mieux connue sous le nom de M62, s’est opposée à la politique de Bazoum, notamment à la coopération avec les forces françaises alors que le Niger luttait contre les violentes attaques des militants de l’État islamique et d’Al-Qaïda.
Les autorités ont souvent interdit ses manifestations. Son chef, Abdoulaye Seydou, a été emprisonné pendant neuf mois en avril après avoir critiqué les opérations de l’armée dans la ville de Tamou, dans le sud-ouest du pays, où des civils ont été tués. Bazoum a accusé Seydou de faire des « déclarations irresponsables ».