AfreePress- Le récent coup d’État survenu au Niger a suscité des préoccupations quant à la stabilité politique de la région. Il est à noter que ces dernières années, plusieurs pays africains ont été témoins de coups d’État, ce qui a suscité des inquiétudes quant à l’instabilité politique grandissante sur le continent. Cette situation est souvent exacerbée par des luttes d’influence entre puissances étrangères et le contexte de la menace terroriste.
Le coup d’État au Niger, bien que présenté par certains comme une conséquence de tensions politiques ou de préoccupations sécuritaires liées à la lutte contre le terrorisme, est en réalité le résultat d’une série de développements internes. Certains éléments indiquent que ce coup d’État a été déclenché par des motivations personnelles et de vengeance de la part d’un individu en instance de licenciement. Des membres de la garde présidentielle ont été mobilisés pour obtenir des avantages financiers, que le président en exercice n’a pas acceptés, indiquent ceux-ci.
Le général Tchiani, à la tête de la garde républicaine, a été identifié comme l’instigateur principal du coup d’État. Par ailleurs, des groupes locaux tels que PARADE-Niger et TOURNONS LA PAGE semblent sont associés à la milice Wagner, qui aurait un intérêt dans le chaos politique et économique, informent des sources proches de la galaxie Bazoum.
Des événements de violence et de tensions ont été signalés, notamment des manifestations pro-démocratie qui ont été violemment réprimées et des arrestations opérées dans les rangs des partisans du président démis. Des familles de responsables militaires impliqués dans le coup d’État ont été évacuées vers Dubaï, laissant planer des inquiétudes quant à la situation sur le terrain, indiquent d’autres sources.
En conséquence, la situation demeure instable et préoccupante, avec des perspectives incertaines quant à l’avenir politique et à la sécurité du Niger. Des craintes subsistent quant à de possibles règlements de comptes et à une escalade de la violence. Heureusement que la communauté internationale suit de près l’évolution de la situation et va travailler à la résolution pacifique du conflit dans le pays.