Le ministre nigérien de l'Intérieur et de la Sécurité publique, le général Mouhamed Toumba, informe les organisations internationales, les organisations non-gouvernementales (ONG) nationales, internationales et les agences onusiennes présentes au Niger que "toutes les activités et mouvements dans les zones d'opérations sont momentanément suspendues", selon un communiqué diffusé jeudi soir par la télévision nationale nigérienne.
Le communiqué précise que c'est "en raison de la situation sécuritaire du moment et de l'engagent opérationnel actuel des Forces armées nigériennes (FAN)".
Le Niger subit dans certaines de ses parties frontalières les exactions des organisations terroristes dont les groupes armés et les autres bandits qui contrôlent le sud de la Libye depuis le renversement en 2011 du régime de Mouammar Kadhafi, des groupes terroristes proches d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), d'Ansar Dine et d'autres mouvements basés dans le nord du Mali, et le groupe terroriste Boko Haram logé au Nigeria depuis 2009 qui sème la terreur dans la région de Diffa.
A cela est venu s'ajouter depuis ces dernières années un nouveau foyer d'insécurité dans l'extrême sud-ouest du pays, au niveau de la région des "trois frontières" (Niger-Mali-Burkina Faso), entretenu par d'autres groupes djihadistes qui mettent en péril la sécurité des personnes et des biens.