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Crise au Niger/ Hassoumi Massoudou : “l’avis de l’Algérie, pour nous, n’a pas d’importance”

Publié le mardi 5 septembre 2023  |  aNiamey.com
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© Autre presse par dr
Le ministre Hassoumi Massoudou
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L’Algérie, qui s’oppose fermement à une intervention militaire de la CEDEAO au Niger, a récemment présenté un plan de résolution de la crise. Au lieu de la proposition de trois ans de transition avancée par la junte le 29 août dernier, le ministre des Affaires étrangères algérien, Ahmed Attaf, a évoqué des discussions politiques, limitées à six mois au maximum, avec la participation et l’approbation de toutes les parties nigériennes, sans exclusion. Ces discussions seraient supervisées par une autorité civile dirigée par une personnalité consensuelle, acceptée par l’ensemble de la classe politique, dans le but de rétablir l’ordre constitutionnel dans le pays.


Cependant, dans une interview accordée à RFI, Hassoumi Massoudou, l’ancien ministre des affaires étrangères sous le régime bazoum, a dézingué l’Algérie, en rejetant ladite proposition.


“L’avis de l’Algérie, pour nous, n’a pas d’importance (...) Nous sommes un pays ancré dans la CEDEAO, nous n’avons aucun traité. (...) L’Algérie est dans une région différente. Elle fait partie de l’Afrique du Nord et elle a une organisation.”


Massoudou a affirmé par ailleurs que la CEDEAO ne tiendrait pas compte de l’avis de l’Algérie, car accepter une transition équivaudrait à accepter le coup d’État. Pour l’ex chef de la diplomatie nigérienne, le temps qui s’écoule sans intervention militaire de la CEDEAO ne bénéficie pas aux putschistes.


“C’est faux de penser que le temps joue pour les putschistes bien au contraire. Ce temps-là a été mis à profit pour rallier l’ensemble de nos partenaires au point de vue de la CEDEAO, aux sanctions de la CEDEAO, ainsi qu’à la démarche du comité militaire de la CEDEAO.” a-t-il affirmé.

Le ministre déchu a également maintenu que l’intervention armée ne visait pas à déclencher une guerre contre le Niger, mais plutôt à mettre fin à l’entreprise de prise d’otages orchestrée par les généraux putschistes. Il a souligné que l’armée nigérienne ne se battrait pas pour défendre ces généraux.


L.L

aNiamey
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