Si la relation semble au beau fixe entre les présidents Emmanuel Macron et Mahamat Idriss Déby, de plus en plus de voix dénoncent la présence française à N’Djamena.
Le départ se veut aussi discret que possible. Dans un contexte d’hostilité populaire entretenue par les putschistes au pouvoir à Niamey, l’état-major français cherche à tout prix à éviter l’incident. Et veut que le scénario du convoi de « Barkhane » bloqué à Téra, dans l’ouest du Niger, en novembre 2021, ne se reproduise pas : trois manifestants qui protestaient contre la présence militaire française au Sahel avaient alors été tués.
La junte nigérienne ayant interdit à l’armée française d’emprunter la route jusqu’à la frontière béninoise, les soldats et leur matériel transitent depuis le début officiel de leur évacuation, mardi 10 octobre, par le Tchad. Paris en disant le moins possible, les informations les plus précises sur le dispositif sont venues de Niamey.... suite de l'article sur LeMonde.fr