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Hama Amadou a échappe à une liquidation politique à Paris
Publié le vendredi 24 janvier 2014   |  nigerdiaspora


Le
© Autre presse par DR
Le Président de l’Assemblée nationale, SEM. Hama Amadou.


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Selon nos sources, le président du MODEN FA, par ailleurs président de l’Assemblée nationale était en visite en France pendant que le président de la république Issoufou Mahamadou atterrissait également à Paris. Aussitôt, il aurait envoyé un émissaire à son ancien allié Hama Amadou pour « négocier » une rencontre avec lui.

Une tâche, tout naturellement exécutée avec brio par ledit émissaire. Contre toute attente, il aurait beau essayé de convaincre son interlocuteur afin qu’il accepte de rencontrer son président de la République. Le niet fut catégorique, Hama aurait décliné l’offre et précipité même son départ, écourtant ainsi son séjour dans le pays de François Hollande en faisant d’une pierre, deux coups. Non seulement, le président de l’Assemblée nationale a pu éviter un piège politique mais il a surtout rendu au président Issoufou la monnaie de sa pièce. On se rappelle que peu avant le départ de son parti de la majorité, Hama Amadou avait sollicité et avec insistance une audience avec le chef de l’Etat, mais en vain.



Pourquoi Issoufou Mahamadou voulait-il voir Hama Amadou ?

Difficile à dire puisque l’entrevue n’a pas eu lieu. Toutefois, on peut imaginer que cela pourrait être un début de discussion directe pouvant aboutir à une réconciliation entre les anciens alliés. Le président Issoufou peut-il réellement vouloir d’une réconciliation ? En toute logique non. Puisque dans le même temps où il sollicitait la rencontre avec le président du MODEN FA à Paris, ici à Niamey, ses hommes de main et ses nouveaux adhérant à l’image du Seigneur des fausses factures Zakaï, tentent d’arracher les plus fidèles lieutenants de Hama. Les rumeurs vont crescendo pour soutenir que l’ancien président du Conseil de ville de Niamey Oumarou Moumouni Dogari serait sur le point de rejoindre la renaissance après une visite à la gendarmerie pour affaire le concernant, dit-on.


On parle même du général 4 étoiles du hamisme Soumana Sanda, un des plus fidèles compagnons de Hama Amadou, par ailleurs, Coordonnateur régional du regroupement de l’opposition politique ARDR Niamey. Des rumeurs vigoureusement démenties par les intéressés (voir interview). Cette demande de rencontre intervient également 9 jours après le meeting au cours duquel l’opérateur économique Zakou Djibo dit Zakaï a annoncé son départ du MODEN FA au profit du parti du président de la République, le PNDS-Tarayya.

N’oublions pas non plus, le Vice-président Mahamane Salissou Habi, le Secrétaire général Omar Hamidou Ladan ainsi que d’autres membres influents du parti de Hama Amadou qui continuent de siéger dans le gouvernement contre le gré du bureau politique national et son président. Si tant est que le chef de l’Etat voulait vraiment fumer le calumet de la paix avec l’artisan de sa victoire présidentielle, ses proches n’auraient pas mis en branle la machine devant faire le vide autour de Hama Amadou. Si le président Issoufou voulait vraiment d’une réconciliation, en guise de bonne volonté, il allait sans doute remettre à Hama tous les gens qu’il lui a arrachés avant tout pourparler. Hélas ! On est loin, très loin de tout cela, bien au contraire. La rencontre de Paris sent le piège politique

C’est donc dans ce contexte de « harcèlement » politique que le président de la République aurait souhaité rencontrer celui de l’Assemblée nationale et cela, en territoire français. Probablement que si Hama Amadou avait accepté, il aurait signé son propre arrêt de mort politique. Tout de suite les rumeurs les plus folles allaient atterrir à Niamey annonçant une imminente reconstitution de l’ancienne alliance. Du coup, les autres leaders de l’opposition se seraient sentis trahis par Hama Amadou à qui ils retireront toute confiance. Alors, le président du Lumana serait esseulé sur l’échiquier politique et deviendrait en conséquence une proie facile que le lion va dévorer en une seule bouchée. Penser prendre Hama Amadou dans un piège si grotesque, c’est manquer de finesse politique, mais c’est surtout, minimiser les capacités politiques de l’homme.

Du reste, on comprend que le Guri system n’arrête pas les réflexions pour enfin trouver le moyen d’apprivoiser le président du MODEN FA à défaut de lui arracher son parti. Depuis qu’il a quitté l’alliance au pouvoir, Hama sait qu’il n’a plus droit à l’erreur. Le moindre faux pas serait pour lui, une douloureuse fin politique et donc la fin de toutes les ambitions qu’il a nourries, défendues et pour lesquelles il vit. Heureusement, en politique, il n’y a pas de surprise. Le jeu est aussi violent que permanent. Son intensité ne fait qu’augmenter chaque seconde qui nous rapproche de 2016, raison de vivre du Guri system. Gare à ceux qui baisseront la garde !

Parole du Monde d’Aujourd’hui.

Ibrahim Amadou

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