Depuis le coup d’État du 26 juillet 2023, désemparés et désorientés, les politiciens nigériens multiplient des manoeuvres politiques en vue de la reconquête du pouvoir aux futures élections générales. Les réunions se font dans les domiciles des leaders. Mais les vraies rencontres se passent clandestinement et sans aucun compte rendu aux autres membres du bureau politique.
Deux grands leaders bien connus As dans la mesquinerie et la fourbe multiplient les vas et vient entre la résidence de l’ancien Président de l’Assemblée Nationale Hama Amadou et de l’ancien Président de la République Issoufou Mahamadou pour concocter des pactes de circonstance en attendant de voir le sens qu’allait prendre les évènements. Leurs illusions ou bien leur cynisme est allé loin jusqu’à vouloir la dissolution de leurs partis politiques pour la création d’un seul afin de conquérir le pouvoir sans aucune consultation des membres de leur bureau politique. Dans un document qui est à notre possession, signé par les représentants des quatre leaders trois propositions ont été faites, mais compte tenu du manque de confiance entre ces leaders, les trois ont opté pour la création d’un nouveau parti à la grande surprise du quatrième. Le représentant de ce dernier lui a suggérer d’intégrer dans le groupe deux autres leaders pour faire un équilibre. Ce leader a contacté un de ses anciens alliés dont il a oublié la frustration qu’il lui a fait subir. En plus, un des leaders a envoyé une demande d’audience au nom des anciens Présidents de la Républiques, des anciens présidents de l’assemblée nationale et des anciens premiers ministres, au Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) Chef de l’État le General Abdourahamane Tiani. Après vérification auprès des autres personnalités, le CNSP a compris que les concernés n’étaient même pas au courant de la lettre de demande d’audience. Le leader auteur de ladite demande a voulu, dans ses manoeuvres, profiter sournoisement pour rencontrer le Chef de l’État. Le CNSP a jugé avec mépris de ne même pas répondre à ce leader. Ensuite s’en est suivie une soi-disant audience avec le Premier Ministre Lamine Zeine cherchée pour ce leader par un de ses chiens de garde. Une fois à la devanture de la résidence du Premier ministre au quartier Francophonie, le leader et sa délégation ont constaté qu’ils sont persona non grattas. Le garde a notifié qu’il n’a reçu aucune instruction dans ce sens et leur a prié de bien vouloir rebrousser chemin, fin de l’aventure d’un leader opportuniste. Affaire à suivre…..