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Gestion de l’alliance au pouvoir Si ce n’est pas Hama, c’est donc son Lumana
Publié le jeudi 2 mai 2013   |  Le Canard Déchaîné


Assemblée
© aNiamey.com par DR
Assemblée nationale de cote d’ivoire : séance solennelle d`ouverture de la 1ère session ordinaire 2013
Mercredi 24 avril 2013. Abidjan. Plateau, palais de l`assemblée nationale. Le président de l’assemblée nationale de CI, Guillaume Soro a présidé la première session ordinaire de l’année 2013 Photo(Hama Amadou, Le président de l’assemblée nigerienne)


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Dans une des fables de La Fontaine, on se rappelle que le loup, pour manger « sans aucune forme de procès » un agneau, ne trouvera mieux que l’accuser de l’avoir insulter l’année d’avant. L’agneau n’étant pas né, le loup dira en substance que si ce n’est pas lui, c’est donc « son frère » ou un des siens.

Beaucoup de nos confrères usent de ce subterfuge, de ces mensonges pour dénigrer le parti Lumana et son président. Si l’assainissement a du plomb dans l’aile, c’est la faute de Hama Amadou qui traînerait, avec ses amis et militants, des casseroles. Ces mercenaires feignent d’oublier que leur cheval a choisi Hama Amadou et son parti pour arriver au pouvoir. Ils ont aussi fait un bout de chemin ensemble entre 1995 et 1996. Pour dire que « qui s’assemble se ressemble ». Les dernières parutions dans la presse des affaires concernant la CAIMA aura suffi pour qu’on dise avec effronterie, sans retenue, toute honte bue que c’est le Lumana qui est derrière parce que le parti de Hama Amadou aurait jeté son dévolu sur la CAIMA qui doit rester la chasse gardée d’un parti.

On parle de journaux proches de Lumana. Les confrères et autres mercenaires qui parlent ainsi sont liés au PNDS ou du moins à certains centres d’intérêts économiques, eux mêmes liés à certaines personnes de l’entourage du président. La plupart de ces confrères sont affichés, fichés, estampillés, homologués, affranchis et livrés PNDS. Où se trouve la faute de Hama Amadou, de son parti, de ses militants si deux ministres PNDS, et pas des moindres, donnent un marché, dans des conditions pas nettes, à un député PNDS en fonction avec à la clé la violation de la loi fondamentale ? En quoi Hama Amadou, ses partisans sont –ils responsables dans l’octroi du marché d’engrais qui a défrayé la chronique et bien d’autres marchés qui continuent à défrayer la chronique ?

Le non traitement de ces affaires de manière claire et précise incombe-t-il à Hama Amadou et son parti ? Quelle est la suite donnée aux affaires de l’OPVN, les fausses factures et bien d’autres ? Encore la faute à Hama ? Il y a depuis quelques temps des gens qui veulent mettre ce pays sous coupe réglée. Leur objectif consiste à s’accaparer de tout ce qui peut rapporter. La stratégie est simple : payer une certaine presse pour dégotter des affaires dans les services visés. Exemple : pour contrôler la construction des logements sociaux, le ministre de l’Urbanisme, une campagne fut lancée. Elle s’arrêtera dès que le secteur fut confié aux grands travaux, un service rattaché à la présidence. Avoir de l’argent, toujours beaucoup plus d’argent est leur leitmotiv.

Les mêmes journaux sont utilisés pour faire d’anodins faits à la Une de leurs manchettes. Le débauchage de militants du Lumana est leur sport favori. Seydou Morey, cet homme d’affaires accusé de faire du reversement et qui a gardé prison un moment est devenu un meneur d’hommes, un honnête citoyen depuis qu’il est revenu au PNDS. Si Zakai revenait au PNDS, il ne sera plus question de fausses factures. L’affaire du Kourthèye sent à plein nez une tentative de déstabilisation. Le chef de canton est parent proche d’un leader du Lumana. Dans cette affaire, on a usé de vils et primaires arguments sans que cela émeuve. Pour moins que ça des Nigériens en ont eu pour leur matricule. Bounty Diallo ne dira pas le contraire. Et cerise sur le gâteau, l’excentrique animateur de ce mouvement se verra confier une juteuse commission.

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