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Un remaniement profond du gouvernement en perspective
Publié le dimanche 26 janvier 2014   |  actuniger


6ème
© Autre presse par DR
6ème conférence des Grandes Chancelleries d`Afrique Francophone Sub-saharienne et de France: le Chef de l`Etat préside la cérémonie d`ouverture des travaux
La 6e Conférence des Grandes Chancelleries de l’Afrique subsaharienne qui s’est ouverte le lundi 21 octobre 2013 dans la capitale nigérienne, au Palais des Congrès, en présence du Président de la République Issoufou Mahamadou


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Selon des sources politiques, Gouri 1er, le Président de la République, lssoufou Mahamadou procédera bientôt à un remaniement du gouvernement.

Nos sources indiquent que, le nouveau président du PNDS, Bazoum Mohamed céderait son poste des Affaires Etrangères à Marou Amadou. ll sera nommé ministre d’Etat à la présidence en lieu en place du Tazartchiste Albadé Abouba qui-ira à l'intérieur à la place de Massaoudou alias Tchébéro.

Toujours selon nos sources, c’est, le spécialiste, des études sur l’esclavagisme et du mandat d'arrêt international Garba Lampo qui serait nommé ministre de la justice. Quant à Salamatou Gourouza, conseillère spéciale en mines du Président de la République, elle serait nommée à la place de Oumarou Hamidou dit Tchana qui ira à la présidence avec son titre de ministre d’Etat.

Ce changement interviendrait, selon nos sources, pour mener un combat rude contre l’opposition et surtout en vue de concocter des dossiers contre ceux qui ne se soumettraient pas à la volonté du Gourou du Guri système. Le schéma qui sera tracé va être à l’image de celui de la période du Tazartché de Tandja Mamadou. Ainsi, la démocratie prendra un grand coup et les deniers publics risqueraient davantage d'être abondement utilisés dans la perspective du passage en force dés le premier tour de Issoufou Mahamadou pour un second mandat aux élections présidentielles de 2016.

Aussi, outre le changement qui sera opéré au sein du gouvernement, une vaste campagne de dénigrement contre les leaders de l’opposition va également être entreprise par le pouvoir en place avec la contribution de la société civile et les médias « gouristes ». Avec, ce schéma en perspective, le Niger risquerait de connaître des temps difficiles et tumultueux au péril de l’Etat de droit et de la démocratie.

Car, malgré le recrutement des prébendiers et autres chasses politiques dans ses rangs, le gouri système ne pourra en aucune manière être reconduit au premier tour. En tout cas, ce ne sont pas les contre performances, l’amateurisme et l’endettement excessif du pays ( au détriment des générations à venir) dans lesquels a excellé le régime qui feront réélire le Président Issoufou Mahamadou

Norbert

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