Le chef d’État nigérien a abrogé une loi de 2015 prévoyant des poursuites pour toute personne facilitant le transport de migrants étrangers. Le document avait été adopté à la demande de Bruxelles.
Le Niger appuie là où ça fait mal. En froid avec l’Union européenne, le chef d’État nigérien Abdourahamane Tchiani a remué le couteau dans la plaie en abrogeant une loi criminalisant le trafic de migrants.
Cette loi de 2015 prévoyait des poursuites pour tout Nigérien facilitant le transport de migrants étrangers vers le nord, en particulier vers la Libye et l’Algérie. Le texte avait été adopté à la demande expresse de Bruxelles, pour tenter de maîtriser les flux migratoires toujours plus conséquents aux portes de l’Europe.... suite de l'article sur Autre presse