Les putschistes au Niger ont abrogé une loi vieille de huit ans criminalisant le trafic de migrants dans le pays.
La législation autorise les autorités à prendre des mesures contre les passeurs qui transportent des migrants à travers le vaste désert du Niger vers la Libye et l'Europe.
Mais le président Mohamed Bazoum - qui avait travaillé avec l'UE pour endiguer le flux de personnes à travers la Méditerranée - a été renversé en juillet lors d'un coup d'État.
Le général Abdourahmane Tchiani s'est depuis déclaré nouveau chef de l'Etat.
Au moins 60 morts après l'attaque la plus meurtrière au Niger depuis le coup d'état
Les conséquences des sanctions de la CEDEAO au Niger
"Je le referai" : les migrants déterminés à rejoindre l'Italie depuis la Tunisie
La junte au pouvoir a annoncé l'abrogation dans un communiqué, affirmant que la loi "ne prenait pas en compte les intérêts du Niger et de ses citoyens".