Session ordinaire du Conseil Supérieur de la Communication (CSC) : les autorisations d’exploitation de fréquence et du cahier de charges des radios communautaires parmi les points saillants d’ordre du jour #aNiamey

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Session ordinaire du Conseil Supérieur de la Communication (CSC) : les autorisations d’exploitation de fréquence et du cahier de charges des radios communautaires parmi les points saillants d’ordre du jour

Publié le mardi 28 janvier 2014 | Le Sahel

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Session ordinaire du Conseil Supérieur de la Communication (CSC) : Les autorisations d`exploitation de fréquence et du cahier de charges des radios communautaires parmi les points saillants d`ordre du jour

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La première session ordinaire du Conseil Supérieur de la Communication (CSC) au titre de l’année 2014 se tient, depuis ce matin, à Niamey. Au cours de cette session de cinq jours, sept points inscrits à l’ordre du jour seront analysés. C’est le président du Conseil, Abdourahamane Ousmane qui a présidé la cérémonie d’ouverture en présence des conseillers.

Dans son mot introductif, M. Abdourahamane Ousmane a, après avoir présenté ses meilleurs vœux aux conseillers, rappelé la principale mission du CSC qui est de garantir la liberté de la presse et l’indépendance des médias. Il a aussi indiqué que les différentes sessions de l’année écoulée seront compliées dans un document qui sera mis à la disposition du public.

Par ailleurs, le président du CSC a annoncé que l’année 2014 sera placée sous deux signes distinctifs majeurs. Il s’agit d’abord du renforcement des capacités d’intervention du CSC. ’’Il importe à ce niveau de préciser que des moyens logistiques, humains et financiers sont donc indispensables pour le Conseil’’ a-t-il précisé.

Ensuite, vient l’accroissement des capacités des médias. En effet, il a été constaté que les médias nigériens ne jouent pas pleinement leur rôle, qui consiste à collecter, à traiter et à diffuser l’Information. « Les journalistes doivent se dire qu’ils ont une dette envers la société. Raison pour la quelle, ils doivent lui fournir des informations crédibles et vérifiées », a ajouté le président du Conseil Supérieur de la Communication. Parlant de la mission du CSC, M. Abdourahamane Ousmane a indiqué que la régulation n’est pas synonyme de la répression, mais la garantie même de la liberté. Néanmoins, ajoute-t-il, la répression peut être le dernier recours dans des cas extrêmes.

Il faut du reste souligner qu’au cours de cette session, les conseillers auront à examiner et adopter le procès verbal de la session ordinaire du mois de décembre 2013, ainsi que des informations sur le Conseil Supérieur de la Communication.

Ils auront également à examiner et à adopter le rapport de la direction du pluralisme et du suivi des programmes des médias ; à examiner des observations écrites des médias sur les rapports du CSC, le projet de canevas du rapport annuel 2013 du CSC. Les conseillers du CSC auront enfin à examiner et à adopter le projet de cahier de charges des services de radiodiffusion sonore communautaires et associatifs et les questions diverses. Cependant, a précisé le président du CSC, l’accent sera surtout mis au cours de cette session, sur l’autorisation d’exploitation de fréquences et du cahier de charges des radios communautaires.

Zeinabou Bissoundi

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