En France, le député Karim Ben Cheick a soumis une question écrite à la ministre de l’Europe, des affaires étrangères sur le sort des français après la fermeture de l’ambassade de la France au Niger. Le député avoue de n’avoir pas été consulté sur la décision et demande sur quel motif la décision a affecté La Fontaine, un établissement géré directement par la France.
Alors que la France a fermé toutes ses emprises diplomatiques au Niger, le député Karim Ben Cheick s’inquiète sur l’accès des français résidents au Niger aux services publics. Il s’agit des « démarches à l’état civil, aux bourses scolaires et universitaires, à la délivrance de passeport et des cartes nationales d’identités (…) » a-t-il illustré dans le document.
Il a interrogé la ministre dans le document comment cette décision a affecté le lycée La fontaine « un établissement en gestion directe de l’agence pour l’enseignement français à l’étranger. » La fermeture de l’ambassade, est une « décision suffisamment rare et inédite » et il témoigne qu’il n’a pas été consulté sur la décision. « La communauté française sur place ou rapatriée n’a pas reçu communication de recommandations officielles depuis le mois d’Aout 2023 » a-t-il ajouté.
Le 21 Décembre, Emmanuel Macron a acté la fermeture de l’ambassade de la France au Niger. Cette décision avait surgi après l’expulsion de Sylvain Itté ambassadeur français au Niger et le départ des soldats français. La décision explique un divorce catégorique entre le Niger et la France depuis le renversement de Bazoum en juillet. En 2023, la France a fermé deux ambassadeurs, la première au Soudan en Avril et la seconde au Niger en décembre.