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L’USTN et l’UGTN défilent à pas sûrs, dans la solidarité syndicale
Publié le jeudi 2 mai 2013   |  Le Sahel


célébration
© Autre presse par DR
célébration de la Fête du travail : Le défilé de l’USTN
Mercredi 1 mai 2013. Place Toumo de Niamey.


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La célébration de la Journée internationale du travail a donné lieu à plusieurs manifestations des travailleurs à travers notre pays. A l’instar des autres organisations de travailleurs, l’Union des Syndicats des Travailleurs du Niger (USTN) et l’Union Générale des Travailleurs du Niger (UGTN), fidèles à leur tradition établie depuis 2004, ont conjointement célébré cette journée à travers un imposant défilé commun qui a conduit les militants des deux centrales syndicales de la place Adamou Moumouni Djermakoye à la Place Toumo de Niamey.

Tout au long du trajet, les militants vêtus d’uniformes aux couleurs de leurs syndicats ou centrales d’affiliation respectifs ont procédé à une véritable démonstration de force. Les militants ont rivalisé de talents et de savoir-faire pour affirmer leur fierté d’appartenir à leurs secteurs d’activités, brandissant des pancartes portant non seulement les noms de leurs syndicats et des slogans mais aussi et surtout des revendications des syndicats. L’USTN et l’UGTN, qui ont défilé ensemble, sont deux centrales appartenant à l’Intersyndicale du Niger (ITN) qui ont toutes à cœur la défense des intérêts des travailleurs en général et de leurs militants en particulier.
Dans le discours prononcé à l’occasion du 1er mai, elles ont rendu un hommage au feu Abdou Maigandi, secrétaire général de l’USTN décédé en octobre 2012 et grand leader syndical qui s’est battu pour la préservation de l’éthique et l’indépendance syndicale. Pour ces centrales, la fête du 1er mai est une occasion de faire le bilan de leurs actions, de la mise en œuvre des engagements pris par les dirigeants syndicaux mais aussi de prendre des nouveaux pour améliorer les conditions de vie de leurs militants. En tant que membres de l’ITN, les deux centrales ont signé deux protocoles d’accord avec le gouvernement et se sont félicitées des avancées significatives enregistrées. Elles se sont prononcées en outre sur la situation nationale et internationale.
Au plan national, l’USTN et l’UGTN constatent une relative accalmie sur le front social, sur le plan économique et politique. Par contre au niveau international, les deux centrales ont évoqué la situation et l’avancée enregistrée avec la libération du nord Mali. Elles ont toutefois déploré les flottements qui font peser des incertitudes sur l’organisation des élections et la capacité de l’armée malienne à garantir l’intégrité territoriale du Mali. En outre, elles ont évoqué la situation sécuritaire dans la sous-région, la persistance ou résurgence de conflit dans certains pays africains, le conflit israélo palestinien et la tension dans la péninsule coréenne. L’USTN et l’UGTN, centrales membres de l’ITN, ont élaboré un cahier de doléances commun constitué de 20 points. Le cahier de doléances a été remis à la ministre de la Fonction Publique et du Travail.
Il importe de rappeler que la fête de travail du 1er est instituée pour commémorer les évènements tragiques de Chicago. En effet, c’est en 1886, au cours d’une manifestation de revendication de leurs droits et de meilleures conditions de travail, que de nombreux travailleurs ont été froidement abattus. A travers le monde entier, les travailleurs commémorent pacifiquement, le 1er mai de chaque année en la mémoire des martyrs.

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