Au Niger, le gouvernement de transition a décidé de suspendre temporairement l’octroi de nouveaux permis miniers dans le but de combattre le trafic illicite des ressources minières et de garantir une exploitation responsable de ces richesses.
Cette suspension découle notamment de la récente saisie d’or non déclaré à l’aéroport d’Addis-Abeba, mettant en lumière des lacunes dans la supervision et la réglementation de l’industrie minière. Bien que la politique précédente d’octroi de permis miniers ait été ambitieuse, elle a manifesté des failles nécessitant une évaluation approfondie.
Ainsi, la suspension temporaire des nouveaux permis offre une opportunité au gouvernement nigérien de réexaminer les droits miniers déjà accordés, d’identifier les lacunes existantes, et de mettre en place des mécanismes plus efficaces de contrôle et de surveillance. Notons que cette période de suspension sera également utilisée pour renforcer la transparence et la bonne gouvernance dans le secteur minier. En optimisant les retombées économiques de l’exploitation des ressources tout en préservant l’environnement, le Niger peut ainsi assurer un développement national durable.