“Je ne veux pas commenter une décision d’une organisation à laquelle le Mali n’appartient pas” a déclaré le ministre des Affaires étrangères à la conférence de presse qui a clôturé sa rencontre avec son homologue russe Sergueï Lavrov ce jour.
En visite de travail à Moscou, les 28 et 29 février 2024, le ministre des Affaires étrangères, Abdoulaye Diop a donné son droit de regard sur la décision de la CEDEAO de réintégré dans leurs droits le Mali, la Guinée et le Niger, états membres de l’organisations, sanctionnés à la suite de coups de forces militaires.
Pour Abdoulaye Diop, ce qu’il y a lieu de retenir c’est que dans le cadre de l’alliance du Sahel, le Niger, le Mali et le Burkina Faso travaillent de concert pour réaliser “ce que nous n'avons pas pu réaliser dans le cadre de la CEDEAO”.
Pour rappel, le Mali, l’un des pays fondateurs de la Cedeao, avait donné le ton en annonçant le 6 février dernier son retrait immédiat” de l’institution sous-régionale.
A titre de rappel, la CEDEAO qui, selon les propos du chef de la diplomatie malienne, s’est muée en “instrument” de guerre aux mains des grandes puissances, malgré l'existence du “pacte de non-agression, a récemment décidé de lever les sanctions économiques et financières qui pesaient sur le Mali depuis 2022.