Trois Etats sahéliens, le Burkina Faso, le Mali et le Niger ont récemment annoncé leur retrait de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). La question de leur appartenance à l’Union Economique et Monétaire Ouest-Africaine (UEMOA), qui regroupe huit Etats, également membres de la CEDEAO, est maintenant posée.
Ce qu’il faut bien voir, c’est qu’un retrait de l’UEMOA serait beaucoup plus lourd de conséquences que le départ de la CEDEAO : non seulement parce que l’Union est le cadre d’une intégration monétaire et économique poussée et ancienne[3], mais également en raison de l’étroitesse des liens humains tissés au fil du temps, dont témoigne notamment l’importance des communautés burkinabé, malienne et nigérienne en Côte d’Ivoire.... suite de l'article sur Autre presse