Près d’un mois après que le régime militaire au pouvoir au Niger a mis fin à l’accord militaire entre Washington et Niamey, après que le général Abdourahamane Tchiani, chef du régime militaire, ait considéré que la présence militaire américaine était « illégale » et « viole toutes les règles constitutionnelles et démocratiques ». Washington reçoit un autre coup du Tchad, lorsque le gouvernement tchadien, à travers son chef d’état-major de l’armée de l’air tchadienne, Idriss Amine, a menacé d’expulser les forces américaines de son territoire, après avoir envoyé une lettre à l’attaché de défense américain à N’Djamena, déclarant que son pays « mettra fin à l’accord ‘’SOFA’’, qui précise les règles et conditions dans lesquelles le personnel militaire américain peut travailler dans le pays ». Il a accusé les États-Unis d’avoir outrepassé le cadre de l’accord de coopération bilatérale en raison du déploiement incohérent des forces sur la base d’Adji Kossei, selon un rapport publié par le site américain CNN.Les experts en sécurité ont commenté ce sujet, affirmant que le fait que l’administration américaine ait ignoré il y a un mois les demandes du Niger de retirer ses forces du pays montre clairement que la présence américaine au Niger est une forme de néocolonialisme visant à piller les richesses du pays, à mener des opérations militaires dans les pays voisins et à les surveiller, et par cette ignorance, il n’a respecté ni la souveraineté du Niger ni la volonté de ses dirigeants. Ce c’est qui a poussé le gouvernement du Tchad à accélérer la fin de la présence américaine dans le pays, par crainte à avoir le même scénario que celui du Niger.Un officier supérieur de l’armée de l’air américaine, qui travaille à la 101e base aérienne de Niamey, a déposé une plainte privée auprès du Congrès américain et qui a été obtenue par le Washington Post, où il a accusé l’ambassadrice Kathleen FitzGibbon au Niger et la colonelle de l’armée de l’air Nora J. Nelson-Richter, l’attachée de défense en poste là-bas « d’avoir intentionnellement caché des renseignements aux autorités nigériennes » sous prétexte de leurs efforts pour maintenir « la bonne image des relations entre le Niger et les États-Unis d’Amérique », il a également mentionné dans sa plainte que les actions de l’ambassade ont de « graves conséquences » sur les relations des États-Unis avec d’autres pays africains « et sur la sécurité de nos employés dans la région ».D’autres experts estiment que le gouvernement de Paris est impliqué dans cette décision soudaine prise par le gouvernement tchadien, d’autant qu’il craint de perdre sa base militaire située à N’Djamena ‘’Adji Kossei’’, après les ambitions américaines grandissantes pour l’obtenir, surtout avec la pression croissante exercée sur elle pour qu’elle retire ses forces du Niger. En plus de cela, la France elle-même, après l’expulsion de ses forces par les trois pays du Sahel, tout ce qui lui reste dans la région ouest-africaine est le Tchad, qui veut également suivre le même chemin que d’autres pays du Sahel, après que les sentiments de haine envers le vieux colonisateur français se sont accrus et les exigences pour son départ du pays se sont multipliées à travers de nombreuses manifestations populaires massives.
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