Le mouvement national pour la sauvegarde de la patrie (MNSP/INTCHI) a, dans une déclaration rendue publique de ce dimanche 07 avril 2024 à son siège, salué la dissolution des conseils régionaux, départementaux et communaux par le CNSP.
La déclaration a été lue par le secrétaire général dudit mouvement M. Brah Karim qui a
salué la dissolution des conseils régionaux, départementaux et communaux dans le cadre de la redynamisation de l’administration territoriale et a demandé par ailleurs au CNSP de placer les hommes qu’il faut à la place qu’il faut afin d’éviter ''la militarisation des postes civils qui peut être préjudiciable à la bonne marche des services et de la sécurité national ‘’.
Par conséquent, le MNSP invite le ministre de l’intérieur à mettre en place un cadre de concertation pour la planification, le suivi-évaluation et le contrôle des ONG et associations de développement. Ceci doit être soutenu par un acte officiel de nigérisation des postes de coordinateur de ces organisations avec un traitement salarial équitable entre les nationaux et le personnel expatrié à l’image des autres pays de la région (Mali, Burkina Sénégal, cote d’ivoire’’.
Il a fallu, a-t-il rappelé, ''l’avènement de CNSP pour que le peuple soit éclairé sur la situation réelle du pays frôlant la catastrophe, ce qui éveilla les consciences en général'’. ''Le travail de la COLDEFF est à féliciter, mais beaucoup reste à faire pour que des centaines des milliards spoliés des caisses de l’état ou acquis par les manoeuvres sournoises de surfacturations soient remboursés au trésor public’’ a fait remarquer le président du mouvement qui, pour la réduction de chômage et l’emploi des jeunes, a félicité le CNSP pour ''la signature du contrat de partage de production des blocs R5, R6, R7 d’Agadem et de Bilma avec la sonidep et salué également la création de l’école nationale de pétrole et de gaz (ENPG) permettant de former des cadres nigériens du secteur’’.
''Le MNSP demande au CNSP de diligenter un audit sur les biens meubles et immeubles pour remettre l’Etat dans ses droits'' a déclaré le MNSP qui a, enfin, exhorté le ministère de l’intérieur à ''prendre les mesures qui s’imposent pour interdire la circulation des véhicules administratifs au-delà des heures de services et règlementer leur circulation hors des zones d’agglomération’’.